Actuellement au Mali, la situation de détériore du jour en jour. Rien ne va plus. Les cascades de préavis de grève et des grèves se tombent comme des gouttelettes de pluie. Le contrôle de la gouvernance est-il perdu aux colonels?
Cette fin d’année, les choses se compliquent au Mali. Les préavis de grève et de grève se poursuivent comme une vache et son maigre veau. Quasiment toute la semaine dernière, les étudiants du Mali n’ont pas étudié à cause de la grève de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM). Cette semaine est pire que celle précédente. Dès le lundi passé, l’AEEM a fait sortir toutes les écoles maliennes pour une grève d’une semaine qui sera renouvelée en cas de la non satisfaction des doléances qui sur les tables du ministère de l’Education Nationale et celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Pourtant il y a un adage qui dit : « L’éducation est la base de tout développement ». Pour le moment l’école malienne est bidonnée malgré la bonne tenue des examens passés.
Les colonels particulièrement le président de la transition le colonel Assimi Goïta perdent-ils la gestion de la République ? En tout cas, ces derniers temps sont durs au Mali. Le ‘’ béni-oui-oui’’ commencent à se retirer un par un. Le pays se sent très mal ces derniers temps. L’heure est grave. Les préavis de grève et des grèves qui s’ajoutent à la vie chère compliquent davantage. Les colonels au pouvoir n’arrivent plus à résoudre les problèmes du Mali. Il est grand temps qu’ils sortent pour dire la vérité aux Maliens sinon le nouveau Mali (Mali Kura) risque d’être un rêve brisé. Sur cette lancée, les maliens abandonneront le projet de Mali Kura à cause de la boulimie.
La vie chère a provoqué toutes ces frustrations. Le ventre creux ne peut rien supporter. Les autorités de la transition doivent tout faire pour trouver une solution à cette flambée des produits de première nécessité. Cela sera un moyen pour remettre sur les rails. Actuellement, les Maliens crient partout qu’en signalant que le contrôle est perdu aux colonels qui sont au pouvoir.
Le gouvernement de la transition à travers le ministère du Travail, de la Fonction Publique et du Dialogue Social doit tout faire pour trouver une solution à cette cascade de préavis de grève et de grève qui se multiplient du jour en jour.
Diakaridia Sanogo
Source: L’Informateur