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Insécurité, cherté de la vie, corruption, violation des droits de l’Homme : Le Cadre des partis politiques prévoit un meeting dans les prochains jours «pour sauver le Mali »

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Les responsables du Cadre des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel étaient face à la presse, le samedi 26 novembre 2022, à l’hôtel les Colonnes de Bamako pour parler de la situation sécuritaire, sociopolitique, économique et financière du Mali. Au cours de cette conférence de presse sur l’état de la nation, les conférenciers ont dénoncé la recrudescence des attaques terroristes au Mali, la cherté de la vie, la corruption, la violation des droits de l’Homme etc. Au regard de ce qui précède, le Cadre des partis politiques prévoit un meeting dans les prochains jours pour sauver le Mali. «A partir du 10 décembre, dans notre plan d’action adopté le 2 novembre, nous allons commencer les rencontres avec les populations en commune et cela va terminer par un meeting pour sauver le Mali. Personne ne nous empêchera de parler aux Maliens…», a souligné le président en exercice du Cadre des partis politiques, Dr. Modibo Soumaré.

 

Cette conférence de presse était animée par le président du Cadre des partis politiques, Dr. Modibo Soumaré, en présence des autres responsables du Cadre comme Amadou Koïta, Alhassane Abba, Sékou Niamé Bathily. On notait aussi la présence des responsables politiques invités comme le secrétaire général du Parti pour la renaissance nationale (PARENA), Djiguiba Keïta alias PPR, l’ex- député de l’URD à Djenné, Sékou Cissé et bien d’autres. Après les mots de bienvenue du président du Cadre, Dr. Soumaré, l’ex- ministre Amadou Koïta a lu la déclaration liminaire du Cadre dans laquelle il indique que l’insécurité, tel un cancer, se répand au quotidien et a gagné Bamako et Kati, siège du plus grand camp militaire, pour atteindre finalement tout le territoire national aujourd’hui. Selon lui, l’impasse est totale, avec des attaques récurrentes, des militaires et des civils tués à longueur de journée. En outre, il a fait savoir que le climat social se dégrade de plus en plus et est marqué par des grèves répétitives.

 

A ses dires, la situation économique est délétère et devient de plus en plus dramatique et intenable pour les Maliens.

 

Selon lui, la nouvelle Constitution dont l’avant-projet divise déjà les Maliens provoquera une modification de certaines dispositions de la loi électorale. Selon Amadou Koïta, la lutte contre la corruption et l’impunité semble s’être arrêtée. « En effet, chaque jour qui passe, il est fait cas de nouveaux dossiers sans qu’une enquête ne soit ouverte. Comme par exemple les dossiers de l’attribution des logements sociaux, de l’attribution des marchés des engrais, de l’attribution des marchés de construction des Commissariats et de l’Académie de police, des recrutements dans l’enseignement supérieur, à la Police, à la CANAM », a-t-il dit.

 

A l’en croire, le Mali, pays enclavé, n’a jamais vécu un tel isolement sur la scène internationale. Au regard de ce qui précède, le Cadre des partis politiques propose un dialogue républicain de haut niveau entre les forces vives de la nation malienne. En outre, le Cadre des partis politiques demande : le respect du délai imparti à la transition ; l’abandon du projet de nouvelle constitution ; l’organisation des élections présidentielles et législatives sous la responsabilité d’un Gouvernement inclusif de mission ; la cessation des arrestations extrajudiciaires, des intimidations et des menaces des personnalités politiques et de retour de celles qui ont été contraintes à l’exil ; le respect strict de l’indépendance de la justice et des droits et libertés ; la nomination d’un Premier ministre non partisan, consensuel, compétent, intègre; la diminution du train de vie de l’Etat ; l’ouverture d’enquêtes dans les dossiers de l’attribution des logements sociaux, de l’attribution des marchés des engrais, de l’attribution des marchés de construction des Commissariats et de l’Académie de police, des recrutements dans l’enseignement supérieur, à la Police, à la CANAM.

 

Répondant aux questions des journalistes, Alhassane Abba du Cadre des partis politiques a fait savoir que si leurs propositions ne sont pas prises en compte par les autorités, ils n’hésiteront pas à descendre dans les rues. Pour sa part, le président du Cadre, Dr. Soumaré s’est réjoui du fait que le Premier ministre, Dr. Choguel Kokalla Maïga, ait retrouvé la santé, mais demande tout de même sa démission. «A partir du 10 décembre, dans notre plan d’action adopté le 2 novembre, nous allons commencer les rencontres avec les populations en commune et cela va terminer par un meeting pour sauver le Mali. Personne ne nous empêchera de parler aux Maliens…», a souligné le président en exercice du Cadre des partis politiques, Dr. Modibo Soumaré. Quant à Amadou Koïta, il a prôné l’union pour la paix et la stabilité au Mali.

 

Aguibou Sogodogo

Le Républicain

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