Dans le cadre de la célébration de la Journée Internationale des droits de l’Homme, le 10 décembre 2022, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) présidée par Aguibou Bouaré a recommandé à l’Etat de lutter efficacement contre l’impunité en diligentant les enquêtes sur les cas de violation des droits humains allégués et d’améliorer et renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance.
Selon Aguibou Bouaré, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) participe activement chaque année à la célébration de cette Journée importante, notamment à travers la tenue d’un symposium national sur la situation des droits de l’Homme au Mali. Cette année, elle a organisé, les 07 et 08 décembre 2022, la 14ème édition du Symposium national sur les droits humains. L’objectif général de cette activité était de faire l’état des lieux de la situation des droits de l’Homme au Mali, partager les bonnes pratiques et perspectives, à travers un regard externe, pour le respect des droits humains, dans un contexte de crise sécuritaire.
La CNDH a profité de la journée pour saluer les efforts du Gouvernement en matière de protection des droits de l’Homme malgré le contexte sécuritaire volatile, marqué par des atteintes souvent graves aux droits de l’Homme. « Afin de réduire davantage les violations des droits humains et en favoriser un meilleur respect, la CNDH a recommandé, entre autres, à l’Etat : de renforcer les capacités des forces armées et de sécurité pour une meilleure protection des personnes et de leurs biens ; de lutter efficacement contre l’impunité en diligentant les enquêtes sur les cas de violation des droits humains allégués ; de rechercher, identifier et poursuivre les auteurs et complices de violation des droits humains ; de poursuivre la réforme du service public de la justice en allouant les ressources nécessaires à une performance de l’appareil judiciaire ; de doter l’Institution Nationale des droits de l’Homme CNDH en moyens humains et financiers lui permettant d’être opérationnelle sur l’étendue du territoire national, en étroite collaboration avec la société civile ; d’améliorer et renforcer les mécanismes de lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance ; d’adopter une loi sur les violences basées sur le genre; d’adopter une loi portant répression de l’esclavage et des pratiques assimilées », a souligné le président de la CNDH, Aguibou Bouaré.
Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.
Aguibou Sogodogo
Le Républicain