L’un des défis majeurs de cette transition est la lutte contre la corruption, le détournement de deniers publics, le népotisme, et surtout l’enrichissement illicite. Cela passe nécessairement par l’abandon de certaines pratiques. Le cas de certaines femmes se disant philanthropes ou humanistes mérite d’être élucidé. Il s’agit de Mme Fatoumata Niane Batouly (présidente du mouvement An bi ko), Mme Fifi Tounkara (présidente de la fondation Fifi Tounkara), Mme Fatoumata Barka MintHamoudy (PDG d’Africa Global services) des noms qui retentissent aujourd’hui dans les annales des femmes dites « généreuses » ou « humanistes ».
Elles se cacheraient derrière des mouvements, associations ou des professions comme : entrepreneuses ou opératrices économiques pour saper leurs sources de financement. Que font-elles concrètement ? Qui sont derrière elles ? Des questions qui taraudent les esprits. Visiblement chaque régime fabrique ses gros bonnets pour des fins électoralistes ou autres. Mais la finalité est connue : elles chutent avec leur régime.
La plupart des cas, certaines personnes bénéficient soient de certains privilèges ou acquièrent des marchés en violation de la règlementation en vigueur et du code des marchés publics. Certaines structures ont été mises à genou à cause de ces pratiques : marchés donnés de gré à gré, favoritisme, corruption et certains responsables en ont fait les frais en se retrouvant en prison.
La lutte contre la corruption n’aura de succès que lorsque toutes les couches de la société et les autorités politiques et judiciaires s’impliqueront à fond à s’avoir l’Etat à travers les institutions de la République par une volonté politique sans réserve ensuite les élus par les moyens d’information, d’éducation, de sensibilisation et de vulgarisation des méfaits de la corruption.
Source: La Révélation