Le mois de décembre est déjà en cours. Il file tout droit vers les deux grandes fêtes, à savoir noël et 1er janvier. Evidemment, avec tous ses cortèges de controverses et de conflits. En effet, chaque année, le constat est le même, la mauvaise compréhension de cette fête, qui par essence, est religieuse. Les familles qui devraient être heureuse de pouvoir assister à la fin et au début de la nouvelle année, sont malheureusement dans l’angoisse.
Le mois décembre est devenu celui qui devrait être fêté et bien célébré, conformément aux préceptes de la foi chrétienne, voire religieuse, est érigé en une philosophie mercantiliste où le monde se retrouve dans les foires. Les achats sont beaucoup plus mis au premier plan, comme le véritable objectif des fêtes de fin et début d’année. Que dit alors la sainte bible à propos de ces fêtes ? Une question pourtant bien simple à répondre. Mais hélas ! Personne beaucoup de personnes ne se soucient point de jésus, encore moins de la foi.
En vérité, la célébration de la naissance de jésus christ, est carrément remplacée, par le phénomène du marché. La question est purement commerciale avec de gros bénéfices à réaliser en cette période des fêtes de fin d’année. Partout au monde, c’est la promotion des marchandises et articles à vendre. Des publicités dominent ce mois, dans le seul et unique but, d’inciter la population à faire des achats.
Les grandes firmes, sociétés, entreprises et autres commerces, s’activent pour réaliser de bonnes affaires. Les commerçants, associés et auxiliaires, s’activent pour promouvoir les produits, tout en multipliant des stratégies pour convaincre les potentiels clients. Dans ce schéma, au sein des familles, la préoccupation est de savoir où et comment trouver l’argent pour fêter ? Comment faire en sorte que les membres des familles puissent aisément fêter ?
Le mot clé est l’argent !
Et pourtant, la vie actuelle, devenue très chère, avec la rareté des moyens financiers et matériels, les Chefs et responsables de familles ne trouvent plus de sommeil. Les demandes et exigences sont nombreuses. Dans un tel contexte où tout le monde souffre et pleure par manque d’argent, chaque Chef et responsable de famille s’interroge sur comment passer ce mois de décembre et le premier janvier ? Entre temps, les enfants et les épouses posent clairement le débat sur leur prise en charge aux fins de bien fêter. Dans la vie courante, surtout dans le milieu de la jeunesse, chacun est aux prises avec son ou sa partenaire.
Le pire est que toutes ces demandes se soldent pour la plupart, par des crises et conflits dans les foyers et au sein du monde des amoureux. Certains arrivent tristement aux drames, tout simplement parce qu’ils n’ont pas d’argent pour fêter. Et pourtant, ce mois de décembre devrait rester dans sa définition religieuse où l’essentiel est la foi, en Dieu, en célébrant la naissance du seigneur jésus christ.
Il faudra nécessairement que le monde religieux communique fortement sur la définition des fêtes des fins d’années. Que ce soit pour ce mois de décembre ou des fêtes musulmanes, il y a besoin de la sensibilisation du monde. La foi en Dieu doit impérativement primer sur la raison de toute fête religieuse et non la question des dépenses. Espérons qu’un jour, l’humanité en en prenne conscience !
Bonne fête à toutes et à tous !
Monoko Toaly, Expert en Communication et Marketing Politique
Le Pélican