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Quand des écoles privées dépendent exclusivement du public

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Une école à Douentza, au Mali, le 27 septembre 2012.

Une ébullition du front scolaire couve depuis une dizaine de jours du côté de Sikasso où des établissements du secondaire brandissent la menace d’un arrêt de leurs activités au grand dam de leurs nombreux apprenants. Les responsables d’écoles privés l’ont fait savoir dans un communiqué où ils s’en prennent vigoureusement aux autorités pour non-paiement d’arriérés de factures pour le compte des inscrits du public. On comprend en filigrane que le fonctionnement de nombreux établissements scolaires repose essentiellement sur les ressources tirées des orientations du même public que les promoteurs d’écoles se disputent chaque année avec âpreté. Comme qui dirait la création de beaucoup d’écoles n’est économiquement motivée que par les espoirs de dividendes glanés du côté du trésor public sans lequel peu d’établissements survivraient. Toutefois, une cessation d’activités pour cause d’arriérés de paiement risque d’affecter l’ensemble de l’éducation malienne au regard des proportions de l’interdépendance entre le privé et le public. En effet, avec des ouvertures de crédit à hauteur de 15% seulement sur fond de crise de trésorerie cyclique, la probabilité est forte que les difficultés du privé se retournent sur le public sous la forme d’abondance intenable d’effectifs scolaires.

 

Un nouveau parti en gestation Urd des flancs de l’URD

 

Entre les deux tendances adverses de l’Union pour la République et la Démocratie le dispute du sigle URD continue de faire rage. L’affaire est encore engluée dans les rouages de la justice avec un ultime dénouement est attendu de la cour suprême où les perdants du bureau sortant se sont pourvus en cassation. Il s’agit notamment de la tendance dirigée par le Pr Salikou Sanogo, qui s’est fendue d’une présentation de vœux à la presse au nom de l’Urd et en vertu de sa proximité avec la famille du défunt fondateur du parti. Tout semble indiquer pourtant que la messe est dite pour les Me Demba Traoré et consorts, dont la légitimité repose moins sur les rangs du Parti de la Poignée de Mains que sur les formations satellites du FSD. C’est pourquoi les signaux clignotent de plus en plus dans le sens d’un abandon du navire aux adversaires à deux doigts d’une confirmation par la Cour suprême. Il se susurre de plus en plus, en effet, que les contestataires du dernier congrès extraordinaire de l’URD ne se battent plus pour conserver sa direction mais pour démobiliser le maximum de militants ou sympathisants de Feu Soumi au profit d’une nouvelle famille politique en gestation. De son côté, la tendance opposée se démène également comme des beaux diables pour limiter les effets d’une vague de débauchages très imminente.

 

Rassemblées par la Rédaction

Le Témoin

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