Accueil INSECURITE Recrudescence de l’insécurité : l’année 2023 s’annonce très inquiétante

Recrudescence de l’insécurité : l’année 2023 s’annonce très inquiétante

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Les djihadistes

L’année 2023 débute avec une situation sécuritaire très inquiétante dans différentes zones du pays. Dans les deux premières semaines de ce mois de janvier, des attaques et des menaces se sont multipliées notamment aux alentours de Bamako.

 

Sur ce registre, on note l’attaque synchronisée du péage de Kasséla et du poste des sapeurs-pompiers de Marakacoungo, le 02 janvier 2023, celles du poste de la gendarmerie de Sébékoro et du bureau des douanes de Diédiéni dans la nuit de dimanche 08 au lundi 09 janvier. Au même moment, des hommes armés non identifiés sont annoncés dans une nouvelle zone du Banico, dans la région de Dioïla. Le mercredi 11 janvier, pour la première fois, la gendarmerie de Kimparana a été attaqué. Ce même jour, un mini-car a été enlevé dans la région de Badiagara. Dans la nuit du jeudi 12 au vendredi 13 janvier, des tirs nourris ont perturbé la quiétude des populations du village de Sindala où se trouve un poste de la gendarmerie dans la commune rurale de Siby. A Intellit, c’est la panique car, des populations ont plié bagages pour la ville de Gao suite à l’annonce d’une attaque imminente des combattants de l’EIGS.

 

Ces multitudes attaques dénotent d’une volonté des forces du mal à semer une certaine psychose au sein de la population malienne. C’est pour cette raison que les plus hautes autorités du pays doivent agir très rapidement pour redonner confiance à la population. Nos forces de défense et de sécurité doivent ainsi rester à l’offensive.

 

Projet de nouvelle constitution: la CNAS-Faso Hèrè réaffirme son opposition

 

Pour la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire (CNAS-Faso Hèrè), le régime issu du double coup d’Etat militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 n’a reçu du peuple malien aucun mandat pour lui offrir une “Constitution octroyée”. « La CNAS-Faso Hèrè invite à nouveau les autorités issues du double coup de force militaire du 18 août 2020 et du 25 mai 2021 à renoncer définitivement et sans condition à leur entreprise antirépublicaine et antidémocratique de démolition de la Constitution démocratique dont le peuple malien s’est librement doté au prix des larmes, de la sueur et du sang en tant qu’acquis essentiel de la lutte de plusieurs générations contre la dictature CMLN/UDPM. Le retour du Mali à l’ordre constitutionnel démocratique dans le cadre inchangé de la Constitution du 12 janvier 1992, accompagné du retour de l’Armée dans les casernes en harmonie avec les principes d’une Armée républicaine, notamment celui de la subordination de l’autorité militaire à l’autorité civile légalement et définitivement constituée, doit être la priorité absolue des autorités actuelles ».

 

La Rédaction

Le Challenger

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