Le représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies, M. Dai Bing, a estimé que la communauté internationale devrait aider le Mali à renforcer ses capacités de lutte contre le terrorisme, renforcer son soutien en termes de financement, d’équipement, de renseignement et de logistique, et respecter le droit souverain du Mali à s’engager dans la coopération en matière de sécurité.
« Le Mali se tient à l’avant-garde des efforts de lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest », a martèle M. Dai Bing.
« Soutenir le Mali dans la lutte contre le terrorisme, c’est sauvegarder la paix régionale », a plaidé le diplomate chinois.
« Les pays de la région devraient maintenir la dynamique actuelle de la coopération antiterroriste et forger une synergie », a-t-il déclaré.
A l’en croire, notre pays a récemment mené des opérations antiterroristes pour maintenir la stabilité locale et protéger les civils.
Par ailleurs, il estime que le processus politique et de paix demeure toujours fragile, et nécessite une attention et un soutien incessants de la part de la communauté internationale.
« Nous devons aider le gouvernement malien à relever correctement les différents défis », a-t-il plaidé.
Se référant aux efforts déployés par le gouvernement malien, le diplomate chinois a indiqué que le Mali a récemment lancé le processus constitutionnel, mis en place un Conseil national de transition plus inclusif, et avancé dans la préparation des élections.
Reconnaissant que la transition politique puisse difficilement être réalisée du jour au lendemain, M. Dai a estimé essentiel d’assurer une large participation, de prendre en compte les intérêts de toutes les parties, de sauvegarder l’unité et la stabilité, et de traiter les différends par le dialogue et la consultation, créant ainsi des conditions propices au référendum constitutionnel et au processus électoral.
« Il est nécessaire d’accroître les investissements dans la consolidation de la paix, d’aider le Mali à mettre en œuvre des projets dans des domaines tels que le développement agricole, les infrastructures, l’éducation et le logement, et d’aider le Mali à renforcer sa propre capacité de développement. La communauté internationale, en apportant son soutien, doit respecter la souveraineté et la propriété du Mali », a-t-il laissé entendre.
Solo Minta
Source: Tjikan