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Suite au saccage de la Maison de la presse du Mali : La CNDH invite l’Etat à «veiller au respect des droits et libertés fondamentaux en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance »

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Dans un communiqué rendu public, le 23 février 2023, la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), présidée par Aguibou BOUARE, a condamné le saccage de la Maison de la presse perpétré le 20 février 2023, ainsi que tout autre acte de violation et d’atteintes aux libertés d’opinion, d’expression et de presse. A cet effet, la CNDH rappelle l’obligation pour l’Etat de veiller au respect des droits et libertés fondamentaux en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance.

 

La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) exprime sa forte préoccupation face aux menaces sérieuses pesant sur l’exercice de certains droits et libertés fondamentaux, notamment les libertés d’opinion, d’expression et de presse. Elle fustige certains actes, écrits, propos et autres slogans remettant ou tendant à remettre en cause l’exercice de ces libertés.

 

 

Aussi, se fondant, entre autres, sur la Constitution du 25 février 1992, la Charte de la Transition du 1er octobre 2020, le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, la CNDH rappelle l’obligation pour l’Etat de veiller au respect des droits et libertés fondamentaux en tout temps, en tout lieu et en toute circonstance ; condamne le saccage de la Maison de la presse perpétré le 20 février 2023, ainsi que tout autre acte de violation et d’atteintes aux libertés d’opinion, d’expression et de presse; appelle les populations et les médias à s’abstenir, des écrits, discours, propos, slogans incitant à la haine et à la violence ; réaffirme que la liberté d’opinion, d’expression et de presse sont des droits fondamentaux insusceptibles de restriction sauf dans les conditions prévues par la loi; invite les populations à plus de retenue, à la cohésion sociale afin d’éviter au Mali d’autres troubles porteurs d’abus et de violations des droits humains.

 

Pour la CNDH, la protection des droits de l’Homme est une responsabilité partagée.

 

Outre la CNDH, plusieurs autres organisations de défense des droits de l’Homme, des démocrates, des personnalités anonymes, les partis ou regroupements de partis politiques et d’associations ont vigoureusement condamné le saccage de la Maison de la presse du Mali, le 20 février 2023 à Bamako.

 

Sogodogo

 

Source: Le republicain mali

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