Depuis la révélation de la cyber-attaque contre la Bank Of Africa du Mali (BOA-Mali), les craintes se confirment de jour en jour.
Après le compte à rebours, les cybercriminels de Medusa ont de publié de nouvelles données critiques sur la banque.
Selon les informations révélées, les pirates ont réussi à accéder aux contrats, aux mails, aux portefeuilles clients, et surtout à la liste des codes utilisateurs de l’Agence Western Union sur tout le territoire malien. Cette dernière information est particulièrement préoccupante, car elle pourrait permettre aux pirates de réaliser des transferts d’argent frauduleux à grande échelle.
La Bank Of Africa est en état d’alerte depuis la découverte de la cyber-attaque. Les clients sont invités à être vigilants et à contacter leur conseiller en cas de doute. La banque a également renforcé ses mesures de sécurité pour éviter toute nouvelle intrusion.
Cependant, la publication de nouvelles données par les cybercriminels montre que la situation est critique. Les experts en sécurité informatique estiment que la banque devra faire face à des conséquences importantes, mais également à une perte de confiance de ses clients.
La cyber-attaque contre la BANK of Africa rappelle l’importance de la sécurité informatique dans le secteur bancaire, où les données confidentielles des clients sont diffusées en grande quantité. Les autorités maliennes ont été saisies de l’affaire et ont ouvert une enquête pour retrouver les cybercriminels responsables de l’attaque.
En attendant, la Bank Of Africa doit tout mettre en œuvre pour protéger ses clients et limiter les dommages causés par cette cyber-attaque. Les spécialistes en sécurité informatique recommandent également aux autres banques de renforcer leurs mesures de sécurité pour éviter de subir le même sort que la BANK of Africa.
A Diallo
La BOA-Mali à l’article de la mort ?
Faible recouvrement de ses créances, prêts sans garantie, difficultés de trésorerie… La Banque Of Africa du Mali (BOA-Mali) a mal à ses caisses. Et ses cadres seraient en rupture de ban avec leur patron.
Alerte aux pompes funèbres ! Après la Cyber-attaque, la BOA-Mali serait très mal en point. À en croire nos sources, généralement bien informées, ses caisses sont vides. Ou presque et ses créanciers ne se bousculent plus au portillon. Estimés à plusieurs dizaines de milliards de nos francs, les prêts accordés à certains opérateurs économiques ne sont remboursés qu’au lance-pierre.
À l’origine de cette lenteur, dans le recouvrement des créances de la BOA-Mali, plusieurs facteurs.
D’abord, indiquent nos sources, parce que la plupart de ces prêts ont été accordés à ces opérateurs, sans garantie. Ou sur la base de vraies fausses garanties.
Ensuite, parce que ces prêts ont été consentis à ces hommes d’affaires, avec la complicité de certains cadres de la direction de la Banque. Conséquences : les caisses de la BOA-Mali sont vides. Désespérément vides. Et le personnel qui s’attendait à des avantages, serait sur les dents.
Plus grave, les cadres à l’origine de ces prêts pour le moins douteux seraient sur des charbons ardents. Au même moment, indiquent nos sources, les cybercriminels réclament le versement de 6 milliards de francs CFA pour ne pas publier les données
Autant de facteurs et de griefs qui risquent, un fois de plus de plonger, la BNDA dans l’agonie.
Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions.
Cyrille Coulibaly
Nouveau Réveil