Le parti ADEMA (Parti Africain pour la Solidarité et la Justice) est partant pour le projet de la nouvelle constitution.
A travers un communiqué publié le samedi dernier après une concertation, le parti ADEMA est partant au projet de nouvelle constitution. ‘’ L’ADEMA-PASJ note que le texte constitutionnel validé a tenté d’apporter des innovations, résultats de nombreux compromis’’, a-t-il mentionné. Dans son communiqué, l’ADEMA précise qu’une réforme constitutionnelle doit être une occasion de réconciliation nationale, de pacification de la société, de l’unité nationale et de la cohésion sociale, de la paix et de la stabilité ; en aucun cas, elle ne doit être un prétexte de division, de clivage et d’instabilité politique. ‘’ Aussi doit-elle écharper, par essence aux contingences personnelles ou circonstancielles et éviter toutes dispositions pouvant prêter à controverser, en vue d’assurer une adhésion populaire dans un contexte de transition’’, a demandé le parti des abeilles.
L’ADEMA-PASJ exhorte tous les acteurs sociopolitiques à un dialogue sincère et franc et demande que des efforts soient faits de part et d’autre afin que les réformes politiques et institutionnelles tant souhaitées par le peuple malien connaissent un heureux aboutissement. ‘’ En conséquence, malgré ces réserves et commentaires pertinents l’ADEMA soucieux de la stabilité et de la réussite du processus de transition en cours dans notre pays, prend acte du projet de constitution ainsi finalisé et se fera le devoir d’en assurer une large diffusion auprès de l’ensemble de ses militants de l’intérieur et de la diaspora’’, a informé l’ADEMA.
L’ADEMA-PASJ rappelle que son objectif recherché était d’amener l’initiateur et les rédacteurs du projet de la nouvelle constitution à prendre en compte les conclusions du Dialogue National Inclusif (DNI) et des Assises Nationales de la Refondation (ANR). Le parti a pris connaissance du contenu du projet de la nouvelle constitution et constate que si certaines de ses préoccupations ont été prises en compte, d’autres demeurent nettement ignorées.
Diakaridia Sanogo
L’Informateur