Il n’est un secret pour personne, aujourd’hui, que le fameux accord de paix d’Alger est dans l’impasse.
La mauvaise foi de certains groupes armés, la duplicité du médiateur, le laxisme de la communauté internationale à l’adresse des bandes armées et leurs responsables, sont, entre autres, les raisons du blocage du processus de paix.
Au même moment, des actes de provocation, commandités de l’extérieur, sont constamment posés par une poignée de responsables d’une organisation qui se donne le droit de parler au nom des populations du nord. Or, ce n’est un mystère : ces responsables gracieusement entretenus par leurs sponsors extérieurs, vivent de cette crise depuis 2012. Mais les nouvelles Autorités ont décidé de mettre définitivement un terme à ce banditisme à col blanc.
La situation actuelle interpelle fortement le médiateur algérien. L’opinion nationale ne comprend pas le jeu trouble de ce pays qui depuis 1990 a toujours été sollicité par notre pays pour négocier avec les différents mouvements de rébellion. Pour quel résultat ?
L’Algérie qui semblait se réjouir de sa position d’incontournable médiateur est aujourd’hui mise sur le banc.
Pendant ce temps, de nombreux pièges jalonnent notre chemin. Le premier et non le plus insignifiant, c’est l’habitude de la communauté internationale toujours prompte à s’apitoyer sur le sort de ceux-là qui portent des armes contre leur propre pays et qui cohabitent avec des terroristes et autres narcotrafiquants.
Le second piège c’est cette toile d’hostilités tissée à travers l’ONU et d’autres organisations internationales par la France qui a, visiblement, de la peine à digérer son départ (forcé) de notre pays et qui voit d’un mauvais œil l’arrivée d’autres partenaires… Autre piège ? Ce sont les gesticulations provocatrices de gens qui n’ont d’autre objectif que de provoquer des tensions entre les communautés du pays afin d’en tirer profits.
La Rédaction
L’Aube