Selon le rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime, entre 19% et 50% des médicaments dans des pays du Sahel sont de qualité inférieure à la norme ou falsifiés. Ces données sont alarmantes.
Avant d’être sur les marchés sahéliens, les faux médicaments passent par plusieurs pays, notamment ceux de la zone de WATHI. Les pays côtiers comme la Côte d’Ivoire sont des portes d’entrée. La majorité des médicaments sont importés par voie maritime.
Ils transitent par les ports des pays côtiers. Il faudrait donc pouvoir renforcer la surveillance et le contrôle des marchandises à leur arrivée et leur départ du port afin d’identifier les faux médicaments.
Les autorités politiques devraient également porter leur attention sur la mise en place de mécanismes permettant d’assurer la transparence et la traçabilité des produits. Les gouvernements des pays du Sahel devraient également renforcer, voire implémenter des mécanismes de contrôle des médicaments au niveau de leurs frontières.
Enfin, les pays de la région devraient promouvoir la recherche et l’innovation en matière de santé. Le trafic se maintient et s’intensifie. Cela s’explique par la demande importante de médicaments des populations.
La production faible de médicaments sur les territoires concernés joue un rôle majeur dans l’augmentation du trafic. Le renforcement de la production de médicaments et la mise en place de laboratoires spécialisés dans l’évaluation de la qualité des médicaments peuvent contribuer à la réduction du trafic.
Source: Le Wagadu