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Fake-news, gestion des rumeurs, journalisme sensible au conflit et au genre : Les médias à l’avant-garde des droits fondamentaux

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Les 12 et 13 mai 2023, l’hôtel Kempeski a abrité deux jours de formation des professionnels de medias. Les capacités d’une cinquantaine de journalistes ont été renforcés sur : la gestion des rumeurs, les fake-news, le journalisme sensible au conflit et au genre en période électorale au Mali. La cérémonie d’ouverture de l’atelier de formation était présidée par le secrétaire général du ministère de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alkaïdi Amar Touré.

 

Les périodes électorales sont des moments sujets à des contestations électorales souvent suivies de fortes violences, et dans tous les cas des fake-news. Ce constat est établi par les professionnels des medias eux-mêmes. Face à ce constat amer, selon Mamadou Dabo, représentant de la Maison de la presse, il est impératif de former les acteurs-clés des médias, pour contenir les menaces, afin de renforcer la stabilité du pays. S’adressant aux journalistes, Ahmed Sékou Diallo, directeur exécutif de l’Association de Formation et d’Appui au Développement AFAD a déclaré : « vous avez le devoir de contribuer dans la reconstruction du tissu social fortement entaché» a-t-il souligné.

 

 

La lutte contre les fake-news, la gestion des rumeurs, le journalisme sensible au conflit et au genre en période électorale au Mali sont des sujets-phares dans la mise en œuvre du Projet d’appui aux reformes et aux élections au Mali (Parem). Cette formation qui entre dans le cadre de l’exécution de ce projet, a concerné plus d’une cinquantaine de journalistes de la presse écrite, de la radio, de la presse en ligne et de la télévision.

 

«Cette présence diversifiée témoigne de l’intérêt que nous portons tous au présent atelier » a témoigné Alfredo Dexiera, le Représentant-résident du Pnud au Mali. Car, met-il en garde « les violences électorales peuvent être généralisées avant, le jour ou après le scrutin. Elles peuvent se produire sur une grande échelle, immédiatement après les élections».

 

Le représentant du ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Alkaïdi Amar Touré, a déclaré que la formation vient à point nommé car les fake-news et les rumeurs «constituent aujourd’hui un véritable casse-tête» qui continue de «fragiliser le système organisationnel et institutionnel du monde de la communication, particulièrement de l’information». Aussi importe-t-il d’apporter des solutions locales à cet enjeu mondial qui brise les élans dans les pays dits développés et met en doute la paix et la stabilité dans les nôtres.

 

Ousmane Tangara

 

Source: Le Challenger

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