Le parti Yelema « Changement » de Moussa Mara, a porté plainte contre le premier vice-secrétaire parlementaire du Conseil National de Transition (CNT), Albert Maïga. L’information a été donnée à travers un communiqué rendu public.
Au nom du parti Yelema, une plainte est déposée contre Albert Maïga, conseiller au CNT. Lors d’une émission de la place en date du 13 mai Albert Maïga a accusé délibérément et de manière éhontée le parti Yelema d’avoir tué des gens lors des événements malheureux survenus suite à la visite du premier ministre du Mali Moussa Mara le 17 mai 2014 à Kidal. ‘’ Les propos de M. Albert Maïga sont une honte et une insulte envers la mémoire des personnes qui sont décédées et pour l’ensemble des personnes victimes de lâches assassinats’’, a-t-il accusé. Il ajoute qu’en mettant un signe égal entre le bourreau et la victime, Albert Maïga donne un véritable permis de tuer hors la légitime défense, la nécessité actuelle ou le commandement de la loi.
Yelema « Changement » dénonce avec la dernière rigueur, les propos « lâches, mensongers, blessants et sans aucune forme de preuve » de la part du conseiller au Conseil National de Transition. ‘’ Le parti rappelle que le meurtre ou l’assassinat ne relève pas de la psychologie mais des faits matériellement définis par le droit pénal. Il signale que le meilleur argument contre la diffamation est la vérité’’, a-t-il affirmé.
Concernant la liberté d’expression et des débats démocratiques, Yelema a toujours défendu et respecté le débat contradictoire et les principes d’une démocratie saine et pluraliste.
S’agissant de l’intégrité territoriale au Mali, le parti Yelema réaffirme son attachement à la souveraineté du Mali et à l’intégrité de son territoire dont sur l’infime espace, un premier ministre ou toute autre personne en mission pour le compte du pays et sur ordre du président de la République démocratiquement élu doit pouvoir se rendre.
A titre de rappel, lors de la visite du premier ministre Moussa Mara à Kidal en 2014, plusieurs militaires et civils ont perdu la vie.
Diakaridia Sanogo
L’Informateur