De plus en plus avec le réchauffement climatique se pose la nécessité de solutions alternatives pour une quête de bien-être individuel et collectif. D’où la nécessité de conjuguer la réflexion pour une meilleure appropriation de la question afin de trouver des solutions optimum et efficientes accessibles pour le maximum de populations victimes des aléas climatiques, qui pour la plupart vivent dans la précarité.
D’une observation personnelle, qui d’un constat de condionnement d’air frais sur l’esplanade de la grande mosquée de Médine (Arabie saoudite), en passant les conseils techniques d’un de nos regrettés de grands frères, Mohamed Sogoba dit Bati, spécialiste de résistance de matières, ancien de Kiev (ex-URSS). Nous serions à même de vous faire part de trois (03) propositions qui nous pensons empiriques. Par la réflexion des uns et des autres et probablement avec l’appropriation par les structures scientifiques et techniques universitaires et autres écoles de sciences et technologies appliquées, pourraient être une alternative pour un meilleur être de nos concitoyens et voire au-delà.) Le principe du canari ou jarre à orifice réduit reposant sur le flanc, doté d’un plafonnier de ventilateur à l’intérieur ou d’un baladeur.Par cette proposition, il s’agirait de rendre hermétique toutes les entrées d’une enceinte (chambre, bureau, salon et autres) qui enfermant la porte de façon étanche, qui en déployant les rideaux pour renforcer l’étanchéité s’il s’agit du model «persiennes» si c’est le cas.
La fenêtre serait entre baillée d’environ 10 cm s’il s’agit d’une fenêtre vitrée (iso plane), fermée, non recouverte de rideau ou légèrement entre baillée s’il s’agit de fenêtres persiennes. Ceci pour limiter l’entrée d’air. Le ventilateur serait mis en marche à faible débit pour adoucir l’air et éviter son réchauffement. Notons que plus le ventilateur est récent, moins il rejette de la chaleur.
Au bout de quelques minutes, on assisterait à une baisse de la température à l’intérieur de l’enceinte, et cela malgré la grande chaleur à l’extérieur. Ce principe ne concernerait pas les enceintes couvertes de tôle galvanisée non isolée de contre-plaquée.
Notons que la présence d’une personne dans la pièce, par ses rejets d’eau lors de la respiration pourraient humidifier l’air ambiant.
2) La technologie du baladeur de ventilateur doté d’un dispositif d’égouttement d’eau humidifiant l’air brassé des pâles. Par une température ambiante avoisinant les 52-56°c, sur l’esplanade de la mosquée de Médine (Arabie saoudite) par temps de chaleur, nous nous retrouvons dans une zone de fraicheur douce et agréable de 28 à 30°c conditionnée par des ventilateurs très puissants fixés sur des palmiers artificiels, munis de dispositifs d’égouttement d’eau, refoulant de l’air frais et humide vers les pèlerins. Par certaines périodes contemporaines, on parlerait de merveilles comme celle des 7 Merveilles du monde de l’antiquité, un îlot paradisiaque dans un océan caniculaire.Par cet exemple il s’agirait de voir comment nos techniciens et fournisseurs pourraient améliorer nos ventilateurs domestiques pour mieux répondre aux défis climatiques par son accessibilité en terme de coûts et efficacité, en les dotant d’un réservoir d’eau et d’un dispositif de pompage avec tubulure égouttant de l’eau qui serait brassée avec l’air ambiant par la rotation des pâles, eaux qui seraient contenues dans de simples bidons ou dans une bouilloire pour ablution, qui serviraient de réservoir, réservoirs qui pourraient contenir en plus de l’eau, des glaçons pour un meilleur rafraichissement. À date, il commence à avoir des prototypes sur le marché.
3) La solution de la bonne vielle gargoulette, qui serait un réservoir rafraichissait d’eau en terre cuite dont on se serait servi dans le passé, réservoir muni de 2 orifices de petits diamètres dont l’un serait plus réduit. Par ce principe, il serait possible de mieux aérer les grands entrepôts industriels ou de stockage, par le fait que l’air circulerait toujours du milieu de fortes pressions vers le milieu de basses pressions.
Il s’agirait de munir l’entrepôt d’une porte qui serait pas très grande, même s’il s’agirait d’aménager une petite porte dans le portail principal mais aussi de réaliser le minimum de fenêtre en nombre, des fenêtres persienne d’une à deux (02) fentes au plus. Par ce système, il y circulait plus d’air dans l’entrepôt que dans un entrepôt doté de grandes portes et de grandes fenêtres ouvertes aux quatre vents du fait qu’avec les grandes ouvertures les pressions de l’intérieure et de l’extérieur vont s’équilibrer et seront les mêmes, en un mot, empêchant l’air de circuler. Nous pensons qu’avec ces pistes de recherche empirique, chacun se devrait de s’approprier, de faire des observations et des réflexions pour de meilleures solutions.
Il serait intéressant d’utiliser à l’intérieur, le ventilateur faible vitesse.
Selon un grand Maodo (personne reconnue de sagesse et de savoir, faisant de lui une référence en milieu peul): que c’est un altruisme que de transmettre le savoir. Savoir qui va toujours servir autrui, qui en retour serait très enrichissant pour son auteur.
Lors de la première traversée aérienne sans escale de l’Atlantique Nord le 20 et 21 mai 1927, frôlant souvent les vagues, un jeune pilote de vingt-cinq (25) ans surnommé Aigle Solitaire, en 33 heures 30 minutes de veille et d’attention soutenues, aurait en solitaire relié le continent américain au continent européen. À l’atterrissage au Bourget, envahi de journalistes et de curieux d’environ 200 000, pour la circonstance, on aurait demandé à Charles Lindbergh : s’il est de Français qu’il aimerait rencontrer. Avec beaucoup d’émotion, il aurait répondu: Mister Blériot… Mister Louis Blériot (1872-1936), célébrité qui fit la 1ère traversée aérienne de la Manche (Calais-Douves) en 37 minutes le 25 juillet 1909 à l’âge de trente-sept (37) ans. Et pourtant, ils étaient à des années lumières de l’ère de l’avènement de l’avionique (avancées technologiques dans le domaine) et des connaissances actuelles en matière de navigation et de sécurité pour dire que Charles s’était même débarrassé son gilet de sauvetage trop lourd (12 kilos) !!!
De nos jours de ces joyeux d’innocents de pilotes, ignorant tout des dangers, même vitaux, l’enjeu serait devenu, le trafic aérien, la colonisation de l’espace et l’avènement des vecteurs pilotés ou sans pilote, et autres satellites et missiles de défense. (Réf: L’envol du XXème siècle, Louis Blériot, Maeght éditeur, page 109).Ceci pour dire que l’Homme avait besoin de repères de fondements pour bien se tenir, évoluer et aller au-delà. Des petits pas qui auraient servir à la conquête de l’humanité, voire au-delà dans le système solaire.Pour dire que cette publication trouverait son inspiration à l’initiative de deux (02) dames de lumière: Mme Ki-Zerbo, née Jacqueline Assa Lazare Coulibaly (1933-2015), paix à son âme, de nationalité malienne et burkinabé et Mme Dembélé Bassata Djiré, chef de Division Promotion Féminine de la Direction nationale de l’Alphabétisation fonctionnelle et de la Linguistique appliquée (DNAFLA) Mali.
Rappelons que Mme Ki-Zerbo, née Jacqueline Assa Lazare Coulibaly, de l’épouse du célèbre historien Pr Joseph Ki-Zerbo (1922-2006), fut enseignante et militante de l’émancipation des femmes et promotionnaire, amie et sœur de Mme Dembélé Bassata Djiré depuis le Collège des Filles de Bamako(1950-1951)sous administration coloniale dont Mme Sira Diop (1929-2013), paix à son âme, serait la première surveillante générale avant d’en être la première Directrice malienne du Lycée des Jeunes Filles (actuelle Lycée BA Aminata Diallo), puis syndicaliste, fonctionnaire internationale et présidente de l’Union Nationale des Femmes du Mali (UNFM).
Des héroïnes ayant souci de la préservation du couvert végétal, par ces temps de grandes sécheresses des années 70, et comment soulager leurs consœurs des tâches domestiques dans le but d’une meilleure émancipation, soutenues en cela par les pouvoirs publiques de l’époque et un bataillon d’anonymes, auraient beaucoup œuvré pour le sursis de la préservation et la conservation des arbres par économie en stères (m³) de bois de chauffe avec l’introduction et la vulgarisation dans notre pays, du foyer amélioré pour la cuisson alimentaire.
En rappel. En 1980, la population malienne était estimée à 7,373 millions contre 22,594 millions en 2022, selon knoema.fr. Dans une véritable détermination nationale et internationale, à travers le Comité Inter-état de lutte contre la sécheresse au Sahel (CILSS) et les partenaires au développement, la réussite du programme de restauration du couvert végétal de Sahel Vert aurait été une véritable révolution en terme de réduction de la quantité ligneuse (bois de chauffe) utilisée qui serait environ de 2/3, diminution du rejet de carbone (fumée), la conservation de la chaleur, le gain de temps de cuisson, l’allègement du panier de la ménagère, l’émancipation de la femme au foyer, la préservation de la flore et de la faune, l’équilibre de l’écosystème. Au secondaire, j’ai eu la chance d’être formé avec d’autres par un professeur de l’École Nationale d’Ingénieurs (ENI) ou de l’École Centrale pour l’Industrie le Commerce et l’Administration (ECICA), sur décision de mon père.
À notre tour, nous avons eu la chance de manipuler la truelle à convenance, et de réaliser beaucoup de foyers améliorés gratuitement ou au franc symbolique de par notre éducation de fils d’enseignant, et de faire apprendre à d’autres qui nous auraient sollicité et même des maçons.
Que de chemin en termes d’innovations depuis: fourneaux Guatéli, Téliman, Nafacama, Lorena, Séwa…. le secteur serait toujours d’évolution constante, comme une flamme perpétuelle allumée dans le quotidien de nos foyers.
Du canari et la marmite tenue à la verticale, nous aurions été inspirés par application pour un canari posé sur le flanc pour dire que nous serions toujours avec votre sens de l’observation et de réflexion dans une trajectoire d’évolution comme le Français Clément Adler (1841-1925), premier à avoir effectué un vol motorisé, Blériot, Lindbergh e tpuis encore et encore…, comme pour paraphraser Neil Armstrong de la mission Apollo 11 (1969) après son alunissage: «Un petit pas pour l’homme, mais un grand pas pour l’humanité». Et par ces temps de changements climatiques qui nous assaillent….
Dr Moussa Dasse MARIKO, Cardiologue Clinique Salia DAOU
Hippodrome Bamako-Mali
Source: Inter De Bamako