Alors que les Maliens s’attendaient au mieux après la démission tout assumée du ministre Lamine Seydou TRAORE des mines, de l’énergie et de l’eau, l’exécutif n’a trouvé d’autre option que d’y placer Alousséni Sanou. Lequel, en plus du département de l’économie et des finances, se retrouve auréolé des mines, de l’énergie et de l’eau. Une aubaine pour celui qui devient par ce parachutage, un super ministre, plus puissant que Boubou Cissé à l’époque d’IBK.
En d’autres termes, la transition n’a trouvé mieux que d’arguer de façon même indirecte, le manque des hommes et femmes à même de conduire ce département que Lamine a peiné de redresser du fait des blocages à tous les niveaux, selon sa lettre de démission rendue publique.
Quid du Premier ministre Choguel Maïga qui se retrouve face à un ministre de l’économie et des finances, à la fois lourd et rendu puissant. Ce n’est dire que Choguel reste démuni, n’ayant certainement eu ni le temps ni l’occasion de choisir un remplaçant à Lamine Seydou Traoré démissionnaire pour redonner l’espoir aux Maliens dans le domaine énergétique.
D’ailleurs, ils sont nombreux les hommes et femmes membres du Gouvernement actuel à se plaindre de la lourdeur administrative du ministre Sanou dans le traitement financier des dossiers les plus urgents alors que la transition est dans une course contre la montre. Les efforts tant mis en contribution restent butés à ses déboires et tares.
Est-ce ce qui a été promis aux Maliens ?
Moussa Konaté
