Hector Pieterson, un écolier sud-africain est le premier mort durant les émeutes de Soweto dans le quartier d’Orlando West, tué par la police. A sa mémoire, l’Union-Africaine a institué le 16 juin, journée de l’enfant Africain.
La Journée mondiale de l’enfant africain commémore, chaque 16 juin, le massacre des enfants de Soweto en Afrique du Sud, le 16 juin 1976. Elle a été instaurée par la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation de l’unité africaine en 1991.
Ce 16 juin 2023, le monde a célébré la 32e édition. A cette occasion, gouvernements, ONG, société civile, secteur privé, agences des Nations Unies et les partenaires du Mali ont renouvelé leur engagement en faveur des droits des enfants, en organisant des programmes et des activités pour sensibiliser les filles et les garçons, mais aussi les parents, les éducatrices et les éducateurs sur ces droits.
Selon la représentante de l’Unicef, « la promotion des droits de l’enfant est un travail que nous devons continuer sans relâche, car de nombreuses filles et garçons ne jouissent pas encore pleinement de leurs droits ».
« Les droits de l’enfant sont inscrits dans la Convention signée par le Mali dès 1990. Pour les pays membres de l’Union africaine, la Charte africaine de l’enfance complète la Convention relative aux droits de l’enfant ».
Cette journée est célébrée au niveau mondial. L’Unicef soutient les activités organisées par ses partenaires dans le cadre des célébrations de cette journée. Cette année, au Mali, les enfants vont par exemple parler de leurs droits dans plusieurs émissions télévisées et radiophoniques dans les médias nationaux.
Mariam Dramé
(Stagiaire)
Mali Tribune