toutes les régions du Mali.
Selon JIGIYA KURA, cette tendance pourra s’amplifier avec le départ inattendu de la MINUSMA et l’inévitable reprise des hostilités avec certains mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation. Ladite Plateforme a fait savoir que le délai prévu pour l’organisation des élections législatives et présidentielle est désormais hors de portée. « De toute évidence, le tandem « Assimi-Choguel » a des difficultés à mener la transition à bon port avec l’architecture actuelle des instances dirigeantes de la transition. Concomitamment aux pressions internes d’une partie de la classe politique et d’une partie du M5-RFP, notamment la frange anti-Choguel, la CEDEAO tente de raisonner les autorités pour respecter le délai de la Transition.
Cependant, le peuple malien est encore dans l’attente de l’amélioration des conditions de vie – voire le recul et/ou la fin de la détresse sociale – promises par les nouvelles autorités post-régime IBK. D’où la question légitime et fondamentale relative à un changement partiel et/ou total de l’équipe gouvernementale. Il est évident que la trajectoire actuelle de la Transition ne répond pas aux aspirations des maliens et n’est pas parvenue à donner espoir dans la sécurisation du pays. Mais le Colonel GOÏTA a le devoir de respecter sa parole d’officier pour permettre l’organisation des élections dans le délai imparti », a indiqué JIGIYA KURA.
Selon ladite Plateforme, il revient au Colonel GOÏTA de trouver la solution par l’adoption et la mise en œuvre de nouvelles orientations axées sur la sécurisation du pays, au retour du Mali dans le concert des nations et l’organisation d’élections permettant le retour à l’ordre constitutionnel. JIGIYA KURA a indiqué que ce troisième Round de la transition doit se faire de façon consensuelle et inclusive entre toutes les couches de la population malienne devant permettre une gouvernance apaisée, condition sine qua non pour l’organisation d’élections crédibles et transparentes.
Aguibou Sogodogo
Le Republicain