dans son programme d’assistance et d’appui juridique aux femmes vulnérables et aux enfants victimes de violations de droits.
Ce nouveau report a vu de belles empoignades entre avocats. De l’avis de l’avocat de la Somilo, Me Alifa Habib Koné, « on est en train d’organiser une tempête dans un verre d’eau. On donne l’impression que les parties civiles ont fui, mais c’est la loi qui prévoit que les parties civiles n’ont pas l’obligation de comparaître personnellement et leurs avocats peuvent valablement les représenter. Nous allons apprécier et nos clients ne sont nullement obligés de comparaître… et le tribunal va juste en tirer les conséquences… » La partie adverse a tout une autre lecture. A écouter Me Ladji Traoré, la Cour a abondé dans leur sens en demandant la « comparution personnelle des parties civiles pour plus de clarté dans le débat ». L’appétit venant en mangeant, elle a envisagé de se « battre pour l’installation d’un matériel sonore pour que tout le monde entende ce qui a été dit et ce que l’on veut cacher ».
Dans cette affaire, Khadiatou N’Diaye aurait- elle oublié de mentionner ses forfaitures à la mine. Le procès prochain nous en dira plus.
Ibrahim Yattara
L’Informateur