À l’aube de la rentrée scolaire, les enseignants du secteur privé pensant convier la presse pour dénoncer les retards de salaires et le manque de statut.
Oumar Dionfaga qui dirige le mouvement s’est confié avec notre équipe pour situer le contexte du mécontentement. Une grogne au sein de l’association nationale des enseignants du secteur privé ( ANAESP Mali ) qui est née en Mai dernier après une lettre ouverte adressée au Colonel Assimi Goita. Dionfaga qui en est l’auteur pointait les difficultés de tous les enseignants comme le non respect du SMIG qui est de 40 000 CFA. Au niveau de l’école fondamentale, plusieurs ensinfabfs dont les genralistss du 1er cycle sont payés en deçà à hauteur de 30 ou 35 000. Sil admet que certains établissements octroient des salaires de 75 000 CFA, ce montant serait dérisoire pour notre interlocuteur : trop peu pour les frais de location, soins de santé des enfants, prix du condiment dans un contexte de haute cherté de la vie.
” Au second cycle, l’heure doit être payée à 1500 F mais les promoteurs osent réduire à 400, 700, 800 au lieu de 1000 voire 1200 minimum. La barre des 1500 CFA n’est nullement atteinte alors qu’au secondaire où l’heure est censée être à 2500, les prix varient entre 1000-1100-1150 francs” dévoile Oumar Danfaga. Il condamne la situation surtout que les éducateurs du privé restent parfois sans salaire 1 ou 2 mois voire toute une année scolaire.
Idem pour les grandes vacances où en plus de ne pas toucher les salaires en 3 mois, la dèche continue Jusqu’au mois d’octobre. Seulement les professeurs des classes d’examens peuvent espérer toucher quelque chose en juillet: les autres doivent attendre la rentrée scolaire. L’ANAESP compte mener la grogne de ses membres afin de disposer des textes portant statut de l’enseignant du secteur privé. Un point de presse est d’ailleurs prévu le 25 septembre.
Bien avant, ils étaient à l’UNTM pour un échange avec le Syndicats national de l’éducation et la culture SNEC vendredi dernier. Plusieurs entités du monde syndical essaient de les avoir dans leur rang mais les jeunes leaders de ANAESP.