Du 20 au 22 septembre, s’est tenu à la Maison des Femmes, l’atelier de finalisation des fiches de prêches dans le cadre du Programme « Mali Nafama Tchew » de l’ONG GDA en collaboration l’UNICEF. L’ouverture des travaux était présidée par la représentante du Directeur National du Développement Social (DNDS), Sanaba Sidibé. En présence du représentant de l’UNICEF, Drissa Koné.
Cet atelier avait pour objectif de permettre au Groupe du Développement de l’Afrique (GDA) et ses partenaires de finaliser et valider les outils religieux (fiches de prêches musulmanes et chrétiennes) sur les masculinités positives et la nutrition pour animer des prêches structurés au niveau communautaire du pays.
A l’ouverture des travaux, le Représentant de l’UNICEF, Drissa Koné, a abordé les axes d’intervention et les résultats attendus du Projet « Mali Nafama Tchew » dont le GDA assure la mise en œuvre. Ainsi, il a assuré que la collaboration entre le GDA et l’UNICEF va constituer un point de départ solide pour mobiliser efficacement les jeunes, les femmes et les hommes pour une masculinité saine et positive.
Selon le Président de GDA, Kassoum Coulibaly, le Programme touchera les localités de Mopti, Ségou et Tombouctou. C’est pourquoi, les deux jours de travaux permettront aux participants de finaliser les fiches de prêche, qui seront utilisées par les leaders religieux pour un changement de comportement au sein des communautés.
De son côté, la représentante du Directeur National du Développement Social, Sanaba Sidibé, a rappelé que le Programme « Mali Nafama Tchew » va favoriser l’implication et l’engagement des hommes et des garçons en faveur de l’égalité des sexes par le dialogue entre les hommes, les femmes, les filles et les garçons. Cela en vue d’adopter de façon durable des pratiques nutritionnelles saines, des comportements et des attitudes appropriées pour la santé de la reproduction et maternelle, « Nous ne doutons pas d’un instant de la qualité des documents qui seront finalisés et validés pour leur déploiement au niveau régional au regard des acteurs religieux à l’atelier », a-t-elle indiqué.
O.BARRY