Actuellement, des « manœuvres de désinformations » sont en train d’être véhiculées sur les réseaux par rapport au traitement réservé aux salariés des cheminots. Afin d’éclairer la lanterne d’abord, des intéressés, ensuite, de l’opinion publique nationale sur la question, le Département des Transports et des Infrastructures a fourni à la rédaction de Le Pélican, une note d’informations. Voici le libellé!
Depuis l’arrêt du trafic ferroviaire en 2018, la République du Mali a pris l’engagement, dans le sillage de l’accord du 31 janvier 2020 entre les Etats du Mali et du Sénégal, de prendre en charge sur le budget national les salaires des travailleurs du chemin de fer.
Cette option souverainement retenue, par préférence à celle du chômage technique ou de la compression du personnel, dénote la perspicacité des vues des plus Hautes Autorités qui, de 2018 à nos jours, manifestent leur volonté non équivoque de préserver l’activité ferroviaire, vitale pour les régions traversées par le rail et essentielle pour l’ensemble du pays.gestion de la SOPAFER-Mali S.A, n’a pas remis en cause le paiement sur le budget national, nonobstant le manque d’inscription budgétaire au titre de l’année 2023. Cette procédure impacte la période de paiement de la rémunération. Les dispositions sont prises pour assurer le paiement mensuel des salaires dans l’exercice budgétaire 2024.
L’Etat a pris en charge le financement du plan d’urgence de relance de l’activité ferroviaire. Il subventionne également le trafic ferroviaire en vue du maintien de l’activité ferroviaire.
Ces efforts se poursuivront sans relâche, en dépit des manœuvres de désinformation qui cherchent à démobiliser le personnel et à atteindre le moral des usagers et des populations du rail.
Le Gouvernement assure de son ferme engagement à mettre en œuvre toutes réformes et toutes actions pour la modernisation du chemin de fer et la pérennisation de l’activité ferroviaire.
Source : Cellule de Communication du ministère des Transports et des Infrastructures
Source : Le Pélican