Sur un effectif total de 112 283 agents au niveau de la fonction publique de l’Etat et des collectivités, plus de 27 437 disposent de cartes NINA non valides. Une révélation issue de la phase de recensement des agents de l’Etat et des collectivités dans le cadre du Projet Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH). Selon le porte-parole du Comité technique d’exécution du Projet-SIGRH, Mamadou KONTA, les cas d’irrégularités dûment constatés feront l’objet d’application des dispositions législatives et règlementaires.
Le gouvernorat de la région de Ségou a servi de cadre, le jeudi 26 octobre 2023, au lancement officiel des opérations d’identification des agents des fonctions publiques de l’État et des collectivités territoriales dans le cadre du Projet Système intégré de gestion des ressources humaines (SIGRH).
La cérémonie de lancement officiel des opérations d’identification des agents de l’Etat et des collectivités territoriales était présidée par le Premier ministre, le Dr Choguel Kokalla MAIGA. Le porte-parole du Comité technique d’exécution, Mamadou KONTA, a fait une présentation sur les progrès et les développements du projet, ainsi que sur l’impact du système intégré de gestion des ressources humaines de l’Etat et des Collectivités.Pour ce faire, 100 équipes, en raison de trois enquêteurs par équipes, seront déployées, et chaque équipe dispose d’une tablette.
Ces équipes dont le nombre total s’élève à 300 agents sont réparties entre les DRH, les institutions de la République, les autorités administratives indépendantes dans chaque secteur.
Il ressort de son propos que les frais liés à l’opération d’identification des agents sont entièrement pris en charge par le budget sans concours extérieurs et les Comité d’orientation stratégique, tout comme les membres du Comité technique d’exécution n’ont pas de rémunération dans le cadre de ce projet.
La durée de l’opération d’identification est fixée à un mois, soit du 1er au 30 novembre 2023 sur l’ensemble du territoire national et les représentations diplomatiques.
Gestion des cas litigieux
A en croire le porte-parole du Comité technique d’exécution du Projet-SIGRH, Mamadou KONTA, les cas d’irrégularités dûment constatés feront l’objet d’application des dispositions législatives et règlementaires en la matière.
A cet effet, a-t-il expliqué, il est prévu la mise en place d’une cellule pour assurer la gestion et le suivi éventuel des cas auprès des services compétents.
Pour lui, la réussite de cette opération passe nécessairement par la mobilisation de tous les acteurs, sans oublier la nécessité de mobiliser les fonds par l’Etat pour le déploiement des équipes.
Au cours de la même cérémonie, l’application du SIGRH a été présentée par la représentante de la sous-commission informatique, Mme Fatoumata Ousseini MAIGA, ingénieur informaticienne en base de données et système d’information décisionnelle, avec des cas pratiques.
Par Abdoulaye OUATTARA
Source : Info Matin