environnement sain appelant l’État à prendre des mesures concrètes dans la mise en œuvre de ses engagements en vue d’un véritable essor de ce droit. Enfin, le présent rapport formule, à l’attention du Gouvernement, des recommandations générales qui portent entre autres sur : la sécurisation des personnes et de leurs biens sur toute l’étendue du territoire national ; le renforcement de l’institution judiciaire en ressources humaines, matérielles et financières lui permettant d’enquêter et de statuer sur les cas de violations graves des droits de l’Homme commises au Mali; l’adoption d’une loi réprimant l’esclavage et les pratiques assimilées.
Répondant aux questions des journalistes, le conférencier a souhaité que la lutte contre le terrorisme au Mali se fasse dans le cadre de la protection des droits humains. « Notre objectif, ce n’est pas de protéger les terroristes, au contraire, les défenseurs des droits de l’Homme qui connaissent leur métier sont contre l’impunité. Ce que nous recommandons, c’est de faire les choses conformément aux lois. Nous sommes des soutiens des forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme pourvu que cela se passe dans le respect du droit international humanitaire. Quand on fait des communiqués pour dénoncer les violations, on nous tape dessus en disant : ils sont là à protéger les terroristes. Non ! Ce n’est pas vrai. Nous ne protégeons pas les terroristes, au contraire, nous soutenons les forces de défense dans la lutte contre le terrorisme, mais dans le respect des droits de l’Homme », a précisé le président Bouaré.
Aguibou Sogodogo
Source : Le Républicain