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Déraillement du train voyageur : La locomotive serait réparable

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Selon des sources crédibles, la locomotive du train voyageur n°15 tombé à quelques 9 kilomètres de la gare ferroviaire de Mahina aurait subi des dommages moins importants comme on aurait pu le craindre. L’autre bonne nouvelle, apprend-on de la même source est qu’elle pourrait volontiers être remise sur les rails grâce à l’expertise des génies de l’atelier de Korofina si le département en charge des Transports leur faisait confiance en mettant les moyens mis à leur disposition dans les meilleurs délais.

 

Dans notre édition numéro 1691, nous avons salué les initiatives encourageantes démontrant la volonté des autorités actuelles de revitaliser le trafic ferroviaire. Cependant, nous avons aussi sonné l’alerte par rapport à la pression subie par les deux seules locomotives en service et souligné leur vétusté. Car malgré les efforts considérables des mécaniciens de Korofina, grand est le risque qu’elles ne soient plus en mesure de maintenir un rythme de trafic optimal. Or, il est crucial d’adapter la cadence du trafic à l’état des locomotives pour assurer la continuité du service et la sécurité du personnel ferroviaire.

 

Nous avons interpellé sur l’urgence d’acquérir de nouvelles locomotives avant que les deux en service ne posent des problèmes. Ce message n’était en aucun cas une opposition à la relance, mais plutôt une recommandation visant à éviter les incidents qui viennent de se produire. Malheureusement, nos appréhensions se confirment avec ce déraillement ayant occasionné l’arrêt du trafic pendant des semaines, la mise sur rails d’une seule locomotive sur les rails étant risquée.

 

3 mois et 7 jours : la case départ ?

 

D’autre part, nous relevions dans notre publication numéro 1706, la persistance des retards de salaires des cheminots. Malgré une note technique rendue publique par le département de l’Equipement et des Transports annonçant des mesures pour les régulariser, c’est le retour à la case départ. Les salaires accusent 3 mois et 7 jours de retard à ce jour. Le chef du département et sa cellule de communication, auteure de cette note technique relayée par des médias, devraient prendre des mesures concrètes pour régler cette situation.

 

Drissa Togola

Le Challenger

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