atteindre, notamment l’enseignement de masse et de qualité ; la généralisation de l’utilisation des langues nationales dans l’éducation formelle ; l’autonomie des universités. C’est pour cette raison que je suis sûre que les ANR ont formulé des recommandations pour la création de système éducatif en accord avec les aspirations du peuple malien ».
Le Ministre de l’éducation nationale, Amadou Sy Savané, a indiqué que la finalité des EGE est que le peuple malien donne aux autorités des orientations claires pour des solutions à son système éducatif, qu’il veut donner aux enfants ; le type d’éducation, les compétences, humanité et les valeurs culturelles qu’il faut faire acquérir aux enfants afin qu’ils soient utiles à eux-mêmes, à leur famille, à leur communauté et à leur pays.
Pour le chef du gouvernement, les Termes de références des EGE ont fixé des objectifs précis qui sont : définir les orientations prises, les problèmes qui affectent le système éducatif malien en cohérence avec les valeurs culturelles répondant aux besoins du développement socioéconomique du pays. Il s’agit surtout, selon Choguel, de mieux orienter le système éducatif malien, car le pays est en proie depuis plusieurs années à une crise multidimensionnelle imposée dont l’impact sur l’éducation n’est plus à démontrer. Les problèmes qui affectent le système éducatif dans notre pays sont identifiés, a-t-il dit, et nous avons opté pour une approche qui mobilise toutes les énergies, toutes les intelligences, toutes les compétences maliennes sans distinction de tendances sociale, politique, philosophique, parce qu’on veut avoir un condensé des souhaits des Maliens. « Notre conviction est que le fondement du Mali nouveau, pacifié, cohérent et sécurisé réside dans une éducation de qualité pour tous les enfants du Mali. Nul ne doit être laissé de côté quand il s’agit de bâtir une école performante. Cette approche inclusive et participative comporte les germes d’un Mali émergent, résolument tourné vers le développement social, économique au profit de toutes les couches de notre société. Ce faisant, nous honorons nos engagements sur le plan national et international dans la constitution du 22 juillet 2023, dans l’agenda du Mali 2063, dans l’officialisation des langues nationales, et les divers actes communautaires. Tous ceux-ci prouvent l’engagement des plus hautes autorités à relever les défis de notre système éducatif. L’un des défis majeurs de notre système éducatif est l’articulation entre la formation et le marché du travail », a-t-il conclu.
Hadama B FOFANA
Source : Le Républicain