Depuis quelques jours des événements et faits marquants alimentent la scène politique et sociale du pays. Cela nous interroge dans la mesure où ça se passe sous un climat de ferveur en faveur du changement (Mali Koura) pendant que d’autres cherchent à casser cet élan patriotique dont ils aimeraient qu’il s’étiole pour en accuser certains hauts responsables qui sont censés imprimer marque et empreinte au bon fonctionnement de l’État, afin de maintenir allumée la flamme de l’espoir.
Mais aujourd’hui, force est de constater que des responsables de la première heure du M5 sont en train de jouer avec le feu n’étant pas francs du collier avec le Président de la Transition, ni avec les institutions en place encore moins avec les acteurs et parties prenantes à la gestion collective de la Transition. Décryptage.
Ça parle, ça parle, ça ne fait et ne sait que parler pendant que les irréductibles ennemis sont toujours tapis dans l’ombre. Si ce n’est sur la crise énergétique qui exaspère, c’est des attaques de certains cadres sur la personne du ministre d’État Abdoulaye Maïga (Matcl) ou encore la guéguerre politique qui fait rage au sein du M5 Rfp. Mais d’office, certains se délectent les babines quant au brûlot du colonel Alpha Yaya Sangaré, attendant la suite réservée à cette affaire…groupes terroristes identifiés ou en action. Que ce soient des forces intérieures tapies dans l’ombre ou extérieures agissantes et actives.
De toute façon toute élection démocratique et transparente est rendue impossible tant que cette transition n’aura pas atteint ses objectifs supérieurs de mettre le Mali Koura sur les rails de manière irréversible. Avant de transmettre le bâton du pouvoir à qui de droit il reviendrait de le posséder des mains d’Assimi Goïta, une fois la mission terminée.
Pour parvenir à ce résultat, le Colonel Assimi Goïta doit siffler la fin de la récréation en appelant les esprits tordus et récalcitrants à plus de rigueur et de fermeté dans leur choix définitif pour le Mali de demain en pleine co-construction. Il faudra les sermonner en bon père de famille loin des bisbilles politiques et des complots de l’internationale de la déstabilisation à pied d’œuvre dans le Sahel. . Mais surtout s’assumer, c’est ce message que l’ensemble des acteurs (politiques, administratifs, médiatiques et syndicaux etc.) doivent communiquer pour soulager le Chef de l’État tout tourné qu’il est vers le Dialogue Inter-Maliens porteur de bons espoirs de réconciliation et de pacification.
Par Khaly-Moustapha LEYE
Source : L’Aube