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La gestion domestique de la panne d’électricité au Mali : Se serrer la ceinture en attendant les centrales nucléaires

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À quelque chose malheur est bon dit l’adage. À quelques encablures de la fin de la transition en cours et l’empressement des hommes politiques radicaux de la cour finir au plus vite, on peut à juste raison indiquer que la voie tracée par Assimi et des civils et des militaires patriotes et républicains convaincus est la bonne voie. Pourquoi dit-on cela ?

Primo d’abord parce qu’on n’est pas sans savoir que le problème récurrent du délestage par EDM ne date pas de 2023 avec ma transition comme l’a si bien rappelé Assimi lui-même. On notera au passage que depuis l’ère de la délégation globale de gestion Edm n’en finit pas avec les dysfonctionnements notés dans la gestion comme dans la distribution et la commercialisation de l’électricité au Mali.

Secundo il n’y a pas si longtemps que ça qu’on avait coutume de parler d’énergie du mal en raillant le sigle d’Edm. Pour dire que les Maliens sont accoutumés depuis sous l’ère Moussa Traoré aux méfaits de la coupure de courant. En effet, de cette période à aujourd’hui combien de foyers et d’entreprises moyennes petites ou grandes ont été impactés par ces coupures intempestives d’électricité sur le lieu de travail ou dans les domiciles ? Combien d’appareils électroménagers et électroniques ont été abîmés suite au retour brutal de l’électricité après de longues heures de coupure ?production thermique pourra enfin s’aligner sur le prix de vente moyen du Kwh. ressources hydroélectriques et photovoltaïques sont largement inexploitées. S’agit d’« assurer la continuité de la fourniture d’électricité aux populations maliennes et à soutenir le développement économique et social du pays », selon la BOAD.

Le Mali et l’agence russe de l’énergie atomique Rosatom ont signé, en octobre 2023, un protocole d’accord pour une collaboration dans le domaine de l’énergie nucléaire. Mais selon le Dg de l’Edm, il y aurait un gap de 600 millions de litres de carburant pour tenir plus longtemps que de donner actuellement à jouir du précieux jus de courant, qui fait l’objet d’une répartition équitable par quartier et par jour avec seulement 28 millions de carburant. Il reste beaucoup encore à faire, mais l’espoir est permis.

Par Khaly Moustapha LEYE

Source : L’Aube

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