A l’occasion de la Journée internationale de la presse, le rôle crucial des médias en tant que 4e pouvoir dans une société démocratique est mis en lumière.
A ce titre qu’elle doit agir en tant que contre-pouvoir face aux autres pouvoirs, notamment l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Mais, au Mali, cette notion soulève des questions quant à son effectivité dans un contexte marqué par des défis politiques, économiques et sécuritaires.
Dans une démocratie, le 4e pouvoir représenté par les médias, est censé agir comme un contrepoids aux trois pouvoirs traditionnels : exécutif, législatif et judiciaire. Il est chargé de surveiller, de questionner et de rendre compte des actions des gouvernants, tout en informant et en éduquant le public. Malgré des défis persistants tels que la censure, l’intimidation des journalistes et la précarité économique des médias, la presse continue de jouer un rôle essentiel dans la société malienne.
financièrement viable. Cela nécessite un engagement ferme des autorités, de la société civile et de la communauté internationale.
Comme l’a si bien dit le nouveau président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, «la liberté de presse, véritable pierre angulaire des sociétés démocratiques, garantit que chaque citoyen reste informé, engagé, et participe activement aux débats essentiels qui façonnent notre avenir commun». En reconnaissant la valeur de la presse, en tant que pilier de la démocratie, le Mali peut avancer vers une société plus juste, équitable, transparente et démocratique. Malheureusement, on ne peut dire aujourd’hui que nos autorités sont engagées à «soutenir une presse libre et diversifiée, pilier indispensable de notre démocratie».
Sory Diakité
Un rôle crucial pour la paix malgré les défis liés à sa survie
Malgré les multiples défis auxquels les professionnels des médias font face dans notre pays, les autorités estiment son rôle crucial dans la promotion de la paix au Mali. «Aujourd’hui plus que jamais, la presse demeure le moyen le plus puissant pour œuvrer à apaiser, à réconforter nos populations, pour contrer l’extrémisme violent et les conflits de toute nature», a reconnu Mohamed Ag Albachar, représentant le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’administration à la célébration de la Journée internationale de la presse.
«Faisons de nos médias des espaces de prolongement des débats, du dialogue citoyen sur la question fondamentale qui préoccupe tout notre peuple, à savoir la paix», a-t-il souhaité en réitérant le soutien du gouvernement à la presse malienne qu’il encourage d’œuvrer dans le sens de la cohésion.
La rédaction
Source : Le Matin