Vendredi 10 mai 2024 ! Un jour désormais gravé en lettres d’or dans les annales de l’histoire du Mali contemporain comme le 14 janvier, journée de la souveraineté retrouvée. Il y avait foule dans toutes les salles ouvertes du Centre de conférences international (Cicb) de Bamako.
On y voyait les représentants de toutes les forces vives de la nation dans la grande salle de 1000 places, et parmi les populations, de toutes les couches sociales on pouvait remarquer leur présence manifeste et joyeuse de se retrouver là.
En symbiose, en osmose et en fusion totale, pour un règlement pacifique de tous les conflits et des arrangements à trouver sur toutes les questions inscrites à l’ordre du jour, dans les thématiques retenues au travail des commissions érigées. Elles qui ont livré leurs travaux en plénière durant les derniers jours (mercredi 8 et jeudi 9 mai) de ce dialogue inter-Maliens, commencé dans sa phase finale, le lundi 6 mai dernier. Voilà pour camper le décor.délicatesse ou brute et qu’ils se sont enfin entendus sur ce qui les unit et qui les renforce : les forces armées maliennes (Fama).
Comme on dit, « Voix du Peuple, Voix du Dieu », le peuple malien a parlé. Entre ceux et celles qui pensent « NON » sans le dire, ceux et celles qui disent « OUI » à haute et intelligible voix, ceux et celles qui ne se prononcent pas et préfèrent garder leur avis personnel pour eux-mêmes ou elles-mêmes, il y a ceux et celles qui ne savent pas encore quelle attitude adoptée ou quelle position avoir dans ce Mali kura en émergence. Les autres qui n’ont aucune opinion ne sont pas des plus nombreux, grâce aux réseaux sociaux qui demeurent un baromètre fiable de mesure de l’indice de perception et du degré de satisfaction des Maliens de l’issue du dialogue. Ainsi, on peut dire que les 728 communes du Mali et les 20 régions de sa circonscription territoriale ont investi des délégués par ambassades, corporations d’associations et représentations syndicales, cités et communes, universités, camps de réfugiés et de déplacés et le patronat malien, pour parler à leur nom. Au-delà de la restauration de la paix, de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, ce qui est plus souvent revenu au-devant de la scène c’est le retour accéléré des populations déplacées dans leurs foyers et leur territoire : le Mali qu’elles aiment tant pour ne pas se sentir marginalisées et oubliées. Dont eux, les chefs de guerre jihadistes ou séparatistes non encore neutralisés, mais invités aussi à rendre les armes et à demander pardon pour œuvres pies et action de grâce sincère valant repenti agréé par Tous. Au nom du Peuple malien qui s’est prononcé en faveur du Général : «Assimi ! Assimi !
Khaly Moustapha LEYE
Source : L’Aube