Le samedi, 22 juin 2024 restera gravée très longtemps dans la mémoire des sikassois. C’est ce jour que Colonel Assimi Goïta s’est rendu dans la capitale du Kénédougou pour présider diverses activités de développement et prendre langue avec les populations. Dans son adresse, il a montré toute sa détermination à continuer dans le sens de la politique de gouvernance qu’il a instaurée.
Après Mopti, Nioro du Sahel, Ségou, Koutiala, Kita et Kayes, c’est au tour de Sikasso de recevoir le président de la transition. A Sikasso, Colonel Assimi Goïta a présidé plusieurs activités de développement. Ces activités sont la pose de la première pierre de l’Université ultra-moderne de Sikasso, l’inauguration du stade Babemba Traoré entièrement rénové, l’inauguration des échangeurs et d’un viaduc multiples de Sikasso et ses voix d’accès de 10 km, l’inauguration de la voie 2×2 qui traverse la ville de Sikasso, l’aménagement de la route Ketela- Kadiolo- Zégoua de 32,5 Km, la remise de dons de 20.000 tonnes de céréales à 2 millions de maliens dans le cadre du plan National de riposte contre l’insécurité alimentaire, l’inauguration d’une école fondamentales à Kadiolo, l’inauguration de 10 forages d’eaux équipés offert à des villages riverains de Sikasso, l’inauguration d’une maternité équipées, la remise de dons de 178 candélabres photovoltaiques destinés à éclairer des zones câblées dans les localités traversées. Le clou de la visite a été l’adresse du Chef de l’État. Dans son adresse, Colonel Assimi Goïta n’a pas raté l’occasion de fustiger les manœuvres des ennemis du Mali.
Assimi invite les maliens à résister face à l’adversité
C’est dans un Stade Babemba Traoré plein comme un œuf que le Chef de l’Etat s’est adressé aux sikassois, et à tous les maliens. Dans son adresse, il a parlé des problèmes que vit la nation. C’est ainsi qu’il a souligné que le Mali est victime de trois formes de terrorisme : le terrorisme avec violence armée, le terrorisme médiatique et le terrorisme économique.
La première forme, selon le président de la transition, se manifeste par les attaques perpétrées contre les forces armées et les populations civiles par les groupes armés terroristes. Quant à la seconde, elle consiste à diffuser de fausses images et de fausses vidéos sur les prétendues exactions des forces armées maliennes et cela dans le but de semer la division entre le peuple et son armée, a affirmé le Chef de l’État. La troisième forme consiste à asphyxier l’économie du pays à travers des actions de sabotage.
Le Colonel Goïta a indiqué que pendant l’embargo décrété par la CEDEAO contre le Mali, les autorités de la transition avaient jeté leur dévolu sur le port de Conakry (Guinée). A la surprise des autorités, d’après le Chef de l’Etat, au niveau de ce port, on a fait payer au Mali trois fois de plus que le prix normal afin de décourager les chargeurs et les transitaires.
Le Chef de l’État va plus loin en soulignant que les ennemis du Mali ont tenté d’introduire une grande quantité de faux billets de FCFA, n’eût été la vigilance des services de douanes, le pays allait être inondé de ces faux billets dont les conséquences allaient être catastrophiques pour l’économie. Une première fois, il y a eu deux tentatives d’introduction par route et une fois par voie aérienne, a renchéri Colonel Assimi Goïta ; qui évoque également que lors de la vente du coton de la campagne passée, un pays, par lequel habituellement l’argent payé transite, a fait des manœuvres afin qu’aucune banque n’accepte de faire transiter l’argent du coton vendu. Et heureusement qu’un autre pays est venu au secours pour régler le problème, a souligné Colonel Goïta.
Ce pays, dont le Président n’a pas cité, n’est autre que la France. Ainsi face à ces difficultés, Colonel Assimi Goïta a appelé les Maliens à résister. « Le Mali est victime de complots et de méchanceté gratuite […] Malgré ces difficultés, il n’est pas question de reculer, nous irons jusqu’au bout quoiqu’il advienne. Si nous reculons par peur, ce sera notre problème et personne ne nous aidera. Et même Dieu ne nous pardonnera pas […] ».
Arouna Traoré
Source : Le Nouveau Réveil