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Candidature d’Assimi Goïta à la présidentielle : Un retour en arrière

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La candidature du colonel Assimi Goïta à l’élection présidentielle ne souffre plus d’aucune ambiguïté après des visites officielles dans certaines capitales régionales, la tenue des Assises nationales de la refondation (ANR), l’organisation du Dialogue Inter-Maliens (DIM) pour la paix et la réconciliation, une Fondation pour faire de l’humanitaire. Voilà que tout semble fin prêt pour mouiller le maillot.

Tous ceux-là, sous l’égide d’une Fondation, on peut présager sans risque de se tromper que le président de la transition sera candidat à l’élection présidentielle à venir. En politique, le Mali est un pays atypique qui renvoie à l’histoire politique du pays, mais aussi aux ambitions des chefs de partis, qui restent pour le moment en stand-by sur leur starting-block en attendant leur heure, et de préférence dans le sens du vent, c’est-à-dire dans le dos du président de la République, Assimi Goïta (CNT) Ne cherchez pas un opposant à la transition. Il n’y en a pas. Où plutôt si. Certains leaders emprisonnés, d’autres en exil. L’audience de ces prisonniers n’a pas beaucoup de risque pour troubler le sommeil du candidat. Retour en arrière.

Le 22 septembre 1960, on proclame à Bamako, l’indépendance de la République soudanaise qui prend le nom du Mali. Modibo Keïta est nommé président de la République. En septembre de cette même année, un congrès extraordinaire du parti au pouvoir, l’Union soudanaise-Rassemblement démocratique africain (US-RDA) opte pour un État socialiste.

un dénominateur commun: ceux qui ont fait un coup d’État, ils ont tous été renversés par un coup d’État ou ont fini en prison.

Pour conclure, une éventuelle candidature du colonel Assimi Goïta serait un retour en arrière. Une sorte de retour à la ATT qui n’augurera rien de bon pour notre pays. Amadou Toumani Touré, candidat indépendant, élu président en 2002, a opté pour un consensus qui n’a abouti qu’à un désordre. Chassé du pouvoir par une horde de militaires, il ira en exil à Dakar avant de revenir au bercail.

Le chiffre politique du Mali est un (01). Un mandat presque finissant 2020 à 2024, organiser des élections crédibles et transparentes pour toute solution utile pour notre pays.

Amy SANOGO

Source : Inter de Bamako

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