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Présidence de la confédération AES : Les grands chantiers d’Assimi

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Les implications réelles du premier mandat d’Assimi Goïta à la tête de l’Alliance des États du Sahel (Confédération AES) ne vont pas surprendre les populations du Mali, du Niger et du Burkina-Faso. Car ce premier mandat sera collégial d’abord avec l’accompagnent du Général Thiany et l’assistance du Capitaine Ibrahim Traoré. Ce triumvirat militaire va faire sa fête à la Cedeao. Et c’est déjà parti avec ce qui a été donné de voir le lendemain du premier sommet de l’AES à Abuja lors du sommet des Chefs d’État de la Cedeao, puis il y a quelques jours au parlement avec les députés qui se crêpaient le chignon. La partie est donc bien engagée sur le terrain militaire, diplomatique et politique. Voici les principaux chantiers du Président Assimi, sous la bonne étoile de qui le capitaine IB a reçu le prix des BRICS et le Président Thiani a fait une faveur au Mali en nous cédant le gasoil à 225 frs Cfa.

C’est donc après quatre rendez-vous qui ont jalonné ce long cheminement vers la naissance sans césarienne de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel, que les trois chefs d’État issus du corps militaire ont eu l’honneur d’apposer leur signature au bas du document intitulé Traité portant création de la Confédération Alliance des États du Sahel. Une lourde tâche que de gérer la sécurité aux frontières de nos trois pays en guerre contre le terrorisme international, et de vouloir impulser le développement endogène des territoires en facilitant la circulation des biens et des personnes.

 

Mais Assimi a conscience qu’il faudra pianoter sur les deux tableaux en concertation étroite avec ses deux homologués et l’expertise en plus de leur assiduité et de leur hardiesse, de tous ces conseillers nationalistes, hauts cadres patriotes, ministres panafricains et acteurs crédibles qui leur sont partenaires. Ce ne sera pas un travail de tout repos mais basé sur la verticalité la circularité de l’information partagée entre toutes les parties engagées dans la co-construction de l’espace confédéral AES.

vie des populations. Ce sont là des raisons suffisantes qui vont militer pour la facilitation de la libre circulation au sein de l’AES. Une dynamique réelle qui pourrait impulser et booster le commerce intra AES et les échanges économiques avec les pays de la Zlecaf au delà des frontières de l’Uemoa et de la Cedeao dont les populations sont des consommateurs et des habitants pouvant ne plus bénéficier des avantages qu’offrent ces deux organisations communautaires. L’AES est déjà une entité de 76 millions d’individus et pour une surface de plus de 2 millions au kilomètre carré. Donc c’est l’assurance d’un large accès aux marchés et aux ressources qui verrait les trois pays occuper la place de premier producteur d’or en Afrique devant le Ghana et deuxième au monde derrière la Chine.

Au nom de notre avenir prospère

Comme on peut le voir, les projets structurants et intégrateurs sont les points phares qui doivent déclencher un élan passionnel pour faire basculer les peuples de la Confédération AES sur la pente de leur destin fédéral. Ce n’est que par la mise en place des projets communs établis en matière d’infrastructures que les secteurs miniers, industriels, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire, de l’énergie, des voies ferroviaires et autoroutières et des moyens de transports publics en commun que nous pourrons stimuler la croissance économique, créer des emplois, et améliorer les conditions de vie de nos populations. C’est pourquoi les chefs d’État ont prévu la création de la Banque d’Investissement et l’institutionnalisation d’un Fonds de stabilisation. Par la création de ces institutions financières, la Confédération AES vise à fournir des ressources pour des projets de développement et à stabiliser l’économie régionale, offrant ainsi un soutien crucial pour la croissance économique et la résilience face aux crises. Au vu des grands chantiers qu’il a initiés au Mali comme jamais auparavant il n’avait été possible d’entretenir une vision globale comme le Mali Kura vers lequel nous tendons, Assimi a le vent en poupe pour donner les grandes lignes de son programme de développement du bassin du Liptako-Gourma qui est la zone des trois frontières et des localités de leurs régions unies qui possèdent des ressources minières à valoriser et transformer.

En résumé, ces décisions et actions prises lors du sommet visent à fixer une feuille de route pour le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta. D’ici le prochain sommet du Collège des chefs d’État en 2025, Assimi Goïta aura réussi à créer un environnement plus sûr, à stimuler le développement économique, à renforcer la cohésion sociale, à améliorer les conditions de vie, et à accroître la souveraineté et l’autonomie des États membres de l’AES.

 

Khaly-Moustapha LEYE

Source : L’Aube

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