démontré que la CEDEAO, notre désormais ancienne organisation commune, est une menace pour nos trois États, regroupés en Confédération dans le cadre de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Face à nos pays de l’AES, situés en première ligne dans la lutte contre le terrorisme depuis plus d’une décennie, et constituant, assurément, une digue de protection pour toute l’Afrique de l’Ouest, la CEDEAO a péché par son manque d’empathie, de solidarité, du sens et de la connaissance de l’histoire, de vision et de maturité stratégique, selon Dr Choguel Kokalla Maïga.
Il a soutenu que l’AES n’est pas mis en place contre la CEDEAO. Elle est une alternative crédible pour l’intégration sous-régionale. L’AES n’est pas le bourreau, elle est la victime. L’AES est engagée dans un combat de survie de ses États membres et de ses Nations, pas des régimes politiques comme certains tentent de le faire croire avec malice. «Nos États regroupés au sein de la Confédération des États du Sahel depuis le 06 juillet 2024 sont fermement engagés à œuvrer pour l’autonomie d’action des organisations africaines dont ils sont membres, afin que, définitivement, ces organisations soient pilotées par un leadership proprement africain», indique-t-il. Dans cette optique, notre pays, le Mali, a donné une valeur constitutionnelle, à travers l’article 34 de la Constitution de la IVème République, aux trois principes directeurs de sa politique de coopération, désormais axée sur : le respect de la souveraineté du Mali ; le respect des choix de partenariat et des choix stratégiques opérés par le Mali ; la prise en compte des intérêts vitaux du Peuple malien dans toutes les décisions, a expliqué le Premier ministre malien.
B. Daou
Source : Le Républicain