Le 18 août 2020, les maliens découvrent sur le petit écran de la télévision nationale, cinq (05) officiers de l’armée (quatre colonels et un colonel-major) annonçant la fin du régime, démocratiquement, élu de feu Ibrahima Boubacar Keïta. Quatre ans après cette prise de pouvoir, quelle est la situation du pays, où en est-on avec l’amélioration des conditions de vie des maliens ?
Il y a quatre ans, c’était la liesse populaire à l’annonce de la fin du pouvoir de feu IBK. Des maliens étaient surtout massivement rassemblés pour se rendre au boulevard du peuple de Bamako pour venir écouter les nouveaux maîtres du pays. Ceux-ci, sans ambages, avaient affirmé qu’ils avaient parachevé la lutte du peuple. Le principal objectif de cette lutte populaire était d’obtenir des meilleures conditions de vie pour tous.
Malheureusement, force est de constater que ce bonheur tant attendu par les populations semble être un mirage. En effet, Nul n’ignore que, de nos jours, la situation économique du Mali est très loin d’être reluisante. Le coût de la vie est excessif. Face à de telle situation, les maliens sont dubitatifs. Si certains ont décidé de faire de la compromission, d’autres majoritaires ont choisi la résilience.
la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), les chocs climatiques et l’insécurité.
Pour atténuer ces risques, elle souligne qu’il faut poursuivre les réformes politiques et institutionnelles, soutenir le secteur de l’énergie et la lutte continue contre le terrorisme.
En tout cas en dépit de cette lueur d’espoir, le peuple continue de souffrir. Il ne sent aucun impact de cette croissance. Il attend de voir de jours meilleurs dans un très proche avenir.
Cyrille Coulibaly
Source : Le Nouveau Réveil