Depuis dimanche, premier septembre, la société du Pari Mutuel Urbain (PMU-MALI), vibre sous les couleurs de ses 30 ans. En effet, c’est en 1994, jour pour jour, que l’institution hippique fut créée, d’abord pour combattre le chômage des jeunes, ensuite pour générer des ressources au niveau du trésor public malien afin de faire face aux projets de développement. Aujourd’hui, le PMU-MALI porte bien son nom de vache laitière au Mali. Pour faire participer les travailleurs à la fête commune, la direction du cheval malien a ouvert une cagnotte dédiée aux parieurs. Montant : 50 millions de FCFA. Du jamais vu ! Quelle solidarité !
Plusieurs activités sont au programme qui s’étale sur un mois, notamment les rencontres, débats, conférences de presse… A cette occasion, tous les travailleurs et collaborateurs de la société du cheval sont invités.
Le Directeur général Fassery Doumbia tient à l’union, au sens du travail, à l’abnégation et à la discipline. Le respect de l’autre sur les lieux de travail doit être le levain de tout employé, permanent ou intérimaire.Sur les 30 ans passés, il faut savoir que le PMU-MALI n’est pas né ex nihilo. Il a atteint une croissance économique de développement à telle enseigne qu’il finance un pan entier des secteurs sociaux de base comme la santé et économique en contribuant à la création d’écoles, à l’aide à la justice et aux services médiatiques nationaux. Le PMU-MALI a aujourd’hui un programme de construction de logements sociaux. Le PMU a fait une percée étonnante au point de forcer le respect des différentes autorités qui lui tirent le chapeau compte tenu de son apport économique. C’est l’une des rares sociétés nationales à se hisser au sommet de la hiérarchie économique avec des aides constantes à l’État.
Pourvoyeuse en recettes, il est l’enfant prodige de la Transition surtout pour une structure qui va de records en records.
La cagnotte mise en route par le Directeur dénote de la volonté des cadres de la société des courses hippiques de venir indirectement en aide aux parieurs.
Salif Diallo
Source : Le Matinal