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Paix et la réconciliation nationale : L’avant-projet en phase de finalisation

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ès et de compétences variées provenant de tous les horizons socioprofessionnels et a eu recours à des personnes ressources, experts nationaux dans tous les domaines d’activités. La Commission est assistée par deux rapporteurs généraux et se compose de quarante-six experts. Certains observateurs ont laissé entendre que ce sont les mêmes têtes et profils qui sont choisis dans la composition de cette Commission. Ce qui traduit la constance et la loyauté des acteurs choisis pour leur engagement patriotique et leur citoyenneté exemplaire dans le but de concrétiser le concept de Mali Kura, qui reflète en soi un progrès spirituel vers l’avènement d’une méthodologie de développement que l’on voudrait endogène et inclusif. C’est dans cet esprit et ces bonnes dispositions que l’expertise malienne dans la production de textes de qualité est fort attendue. Aussi, est-il prescrit dans le décret de création de la Commission «la consultation des forces vives de la Nation» pour assurer l’inclusivité du processus de rédaction de l’avant projet de la Charte Nationale pour la Paix et la Réconciliation nationale. Le président de la commission est assisté de deux rapporteurs, de l’administrateur civil Boubacar Sow et Abdoulaye Nantoumé. L’on y note la présence d’experts nationaux, des universitaires, des militaires et des acteurs de la société civile.son avenir», et reposerait «sur une gouvernance démocratique, juste et équitable». Enfin, «la future Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale sera aussi le document de référence destiné à orienter le pays vers une paix durable en s’appuyant sur les valeurs endogènes et un engagement collectif fort. Elle reflétera la volonté du Peuple malien de surmonter les divisions et d’instaurer, dans un élan solidaire unique, un avenir de paix, de sécurité et de prospérité partagée», avec des perspectives innovantes au sein de la zone du Liptako-Gourma où se localise la Confédération AES. Pour reprendre les termes de la Note d’information de la Commission sur le processus de rédaction de l’avant-projet de la “Charte Nationale pour la Paix et la Réconciliation Nationale”. Un document-maître, un référentiel-cadre qui «vise à redynamiser les efforts de paix dans un pays marqué par des années de conflit et d’instabilité».

La commission est en phase de finalisation de l’avant-projet de charte, et le président de la commission doit, avec ses rapporteurs, livrer dans quelques jours le travail fini dans les délais impartis, au président de la Transition, au plus tard début octobre. Pour ce faire, il aura fallu qu’elle bénéficia d’une rallonge d’un mois supplémentaire, à quelques jours de la fin du délai initial de deux mois, par décret signé du Président de la Transition, afin qu’elle puisse continuer sa mission. Durant ce nouveau délai, les consultations vont s’élargir à l’ensemble des institutions de la République, aux anciens Chefs d’État et aux anciens Premiers ministres afin de recueillir leurs contributions. Comme le Dialogue Inter-Maliens a mis fin à l’Accord d’Alger, la nouvelle Charte Nationale pour la Paix et la Réconciliation Nationale, sous la supervision et la coordination d’Ousmane Issoufi Maïga, après des consultations organisées avec les forces vives de la nation et la production du document-maître, des notes techniques et d’information et du rapport d’activité, mettra aussi fin au cadre déjà en place. À savoir la Charte pour la paix et la réconciliation, adoptée en 2017 suite à la Conférence d’entente nationale. Un document, à l’origine, destiné à structurer les efforts de paix et de réconciliation, qui ne sera plus en vigueur, une fois la Charte Nationale pour la Paix et la Réconciliation Nationale née.

Khaly-Moustapha LEYE

 

 

Source : L’Aube

 

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