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Procès de l’avion présidentiel d’IBK : Rappel des faits qui attirent toujours la curiosité des Maliens

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La Cour d’Assises jugera les personnes impliquées dans les deux plus grands scandales financiers survenus sous le magistère de l’ancien président de la République, feu Ibrahim Boubacar Keïta.

Le scandale de l’achat de l’aéronef présidentiel que votre journal préféré a baptisé: «Ladji Bourama Air Force One» et celui du non moins sulfureux marché d’achat d’équipements et de matériels pour l’Armée sera enfin jugé.

L’alerte a été donnée par «Le Sphinx». En début novembre 2013, votre journal préféré annonçait la signature par le ministre de la Défense et des Anciens combattants d’alors, Soumeylou Boubèye Maïga, de deux (02) marchés. L’un relatif à l’achat d’un avion pour le tout nouveau président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, pour 7 milliards de FCFA environ, mais surfacturé, avec les frais d’approche à 21 milliards de FCFA, l’autre relatif à l’achat de divers équipements pour l’Armée malienne attribué à Sidi Mohamed Kagnassi qui était, au moment des faits, Conseiller spécial du président de République Ibrahim Boubacar Keïta. Un retour sur investissements en quelle sorte pour avoir été l’un des bailleurs de fonds du candidat vainqueur de la présidentielle de 2013.

de qui justement il avait laissé une Garantie Autonome de 60 puis de 100 milliards de FCFA pour couvrir l’achat des équipements militaires. Toujours selon notre source, deux hautes personnalités maliennes auraient fait le voyage sur le Maroc pour débloquer ladite somme.

En répondant à une des questions du «Sphinx» lors d’une conférence de presse, un des inculpés, alors au zénith de son pouvoir, avait répondu que ces 24 milliards n’étaient que «simple bénéfice de commerçant».

Après notre article qui parlait du paiement des 24 milliards de FCFA, là aussi, on avait répondu au «Sphinx»: «C’est Dallas !».

Seulement, nos kleptomanes ne savaient pas qu’Allah, dans sa Grandeur, mettra fin à leur sinistre magistère corrompu ce jour béni du 18 août 2020. Grâce au concours de trois de ses hiérarques du même régime qui ont agi pour éviter le pire et assurer leurs arrières et ceux de leurs patrons.

Mais ça, c’est une autre histoire.

Adama DRAMÉ, Directeur du journal «Le Sphinx»

 

 

Source : Inter De Bamako

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