déterminer les modalités de financement et de mobilisation. En effet, la Loi n°2023-058 du 21 décembre 2023 portant statut des experts judiciaires a confié à l’Ordre des Experts Judicaires d’importantes attributions, parmi lesquelles on peut répertorier le contrôle et la régulation de l’exercice de la profession, mais aussi l’assurance de la discipline et de la déontologie au sein de la profession. A ce titre, il reçoit les réclamations des tiers contre un expert judiciaire dans l’exercice de ses fonctions», a déclaré le ministre. Selon lui, l’expertise judiciaire permet d’établir la preuve de faits et de procéder à des analyses techniques. Cela permet, ajoute-t-il, d’éclairer le juge si une procédure est engagée pour trancher le litige. Pour lui, l’expert judiciaire donne son avis sur des faits ou des points techniques dans une affaire judiciaire. « Les experts judiciaires sont des professionnels de toutes les spécialités qui mettent une part de leur activité au service de la justice. Il est au service de la justice et la mission qui lui est confiée est d’apporter au juge les renseignements et avis techniques nécessaires à la solution du litige. Avant d’accepter la mission l’Expert consulté doit s’assurer qu’il dispose de compétences techniques avérées à cette fin. Vos analyses et réflexions qui seront menées autour notamment de l’état des lieux de la profession, son introspection, les difficultés d’exercice du métier, son avenir et ses perspectives, doivent intégrer d’autres éléments contextuels tenant compte de la lutte contre la corruption, le terrorisme, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, la lutte contre la cybercriminalité, la traite des personnes et le trafic illicite de migrants, mais aussi des réformes institutionnelles et organisationnelles pour rendre la justice plus efficace, plus accessible et plus crédible », a conclu le ministre Kassogué.
Aguibou Sogodogo
Source : Le Républicain