S’il doit y avoir un avant et un après Choguel Maïga à la Primature, c’est sans doute dans le domaine des libertés publiques, avec notamment le bouleversement spectaculaire de la donne par la sortie fracassante du président du M5 – RFM.
L’épisode lui aura certes coûté son départ agité du gouvernement, mais il a également servi de précieux déclic dans la libération des voix longtemps étouffées par la chape de plomb. En effet, la vicieuse sortie fracassante du PM n’aura pas eu d’effet d’entraînement dans le seul camp rival de la Transition.
Dont les composantes ont littéralement envahi l’espace public en réaction aux dénonciations et diatribes que le président de la M5-RFM avait publiquement proférées sur le pouvoir. La brèche ainsi ouverte va donner lieu à une véritable boîte de Pandore avec la soudaine réapparition d’acteurs publics naguère réduits à l’omerta par la crainte de représailles.
Près de 6 mois après l’arrestation de leurs 11 camarades détenus pour la tenue d’une réunion en privé, l’Alliance du 31 Mars n’a pu leur venir au secours par une sortie publique que dans la foulée des confrontations publiques déclenchées par Choguel Maïga et ses nouveaux adversaires.
La Rédaction
Source : Le Témoin