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Pour leur autonomisation et leur insertion socio-économique: Des femmes et des jeunes déplacés déscolarisés outillés sur l’art culinaire, l’esthétique et la coiffure

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Grâce au concours de la Commission Nationale malienne pour l’UNESCO et l’ICESCO (CNMUI), des femmes et des jeunes déplacés déscolarisés du Nord et du Centre vivant à Niamana ont bénéficié d’un atelier de formation (du 13 janvier au 7 février) sur l’art culinaire, sur l’esthétique et sur la tresse.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette formation s’est tenue en présence des représentants du ministère de l’Education Nationale, Mahamadou Koné, du Bureau de l’UNESCO au Mali, Dr Bréhima Cissé et la Secrétaire Générale de la Commission Nationale malienne pour l’UNESCO et l’ICESCO, Pr Diallo Kadia Maïga.

En effet, l’objectif de cet atelier est de former ces jeunes et femmes qui sont au nombre de 40, déplacés et déscolarisés du Nord et du Centre du pays qui vivent loin de leur lieu d’origine, sur ces activités pour leur offrir une nouvelle opportunité d’insertion socio-professionnelle.

Selon la SG de la CNMUI, Pr Diallo Kadia Maïga, cette formation est initiée non seulement pour éviter les pièges et les dangers de la rue à ces jeunes, mais également leur éviter de tomber entre les mains des recruteurs de tout genre. Que cette session s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Programme de participation de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture UNESCO au Mali.

Dr Bréhima Cissé, représentant du Bureau de l’UNESCO au Mali a réitéré leur soutien à toutes les initiatives de la CNMUI avant de féliciter la Commission pour ce genre d’activité si pertinente.

Après le remerciement de la porte-parole des bénéficiaires, Aïchata Bocoum, c’était au tour du représentant du Ministre de l’Education Nationale, Mahamadou Koné de donner le coup d’envoi des travaux par son allocution. Selon lui, avec cette crise sécuritaire qui a créé ces déplacés internes vivant sans source de revenus, cette formation est l’une des réponses à cette problématique. Pour la simple raison, dira-t-il, qu’elle permettra de recycler ces déplacés internes pour leurs autonomisation socio-économique à travers une série s’apprentissage en art culinaire, en esthétique et en tresse. Aussi, qu’en plus d’offrir une nouvelle opportunité d’employabilité à ces femmes et à ces jeunes, ladite session cadre également avec l’objectif de l’Agenda 2030 qui souligne la nécessité de doter les individus du monde entier d’une éducation culturelle et artistique en termes de connaissances, de compétences et de valeurs. Qui leur permettent de vivre dans la dignité, de se construire une vie et de contribuer au développement de leur société.

Mariam Sissoko

Source : Le Sursaut

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