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Retour à l’ordre constitutionnel : Le vœu pieux de Me Mountaga Tall ?

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Fidèle à une tradition bien établie (et qui est beaucoup appliquée aujourd’hui dans l’arcane politique malienne), le président du Congrès national d’initiative démocratique (CNID-Faso Yiriwa Ton) était face à la presse le 15 janvier 2025. Comme les précédentes, cette 26e édition a permis à Me Mountaga C. Tall de faire un véritable tour d’horizon de l’actualité nationale et internationale.

Modéré, pondéré, mais toujours à cheval sur des valeurs et des principes d’un engagement patriotique, cette figure emblématique du mouvement démocratique malien s’est prononcé sur les questions brûlantes du pays sans passion, sans préjugés, mais également sans concessions opportunistes, sans complaisance ou fuite en avant. N’empêche que son désir d’un retour rapide à l’ordre constitutionnel par l’organisation des élections dans les brefs délais ressemble à un vœu pieux pour beaucoup d’observateurs. Nous vous proposons ici quelques passages de sa déclaration luminaire.

«Nous devons collectivement prendre conscience de l’importance des élections et nous engager pour leur tenue dans un climat serein»national pour le salut du peuple (CNSP) de la lutte héroïque du peuple malien portée par le M5-RFP, un partenariat stratégique avait été scellé entre les deux acteurs principaux du changement intervenu dans notre pays… Le changement de gouvernement intervenu le 21 novembre 2024 a parachevé la mise à l’écart du M5-RFP de la gestion de la Transition et a, par conséquent, signé l’acte de décès du partenariat sous sa forme initiale.

Nonobstant cette rupture, rien, absolument rien, ne devrait pouvoir remettre en cause l’engagement ferme et irrévocable des responsables et militants du M5-RFP et des entités qui le composent dont le CNID-FYT, d’œuvrer à la pleine réussite de la Transition, à sa bonne fin et à la pérennisation de ses acquis après la Transition… Peu importe donc la présence de ministres au gouvernement, de responsables au Conseil national de transition (CNT) ou au sein d’autres institutions, dans les administrations publiques ou les missions diplomatiques. Il suffit que des Maliens patriotes, compétents et acquis au changement et à la Refondation, soient en poste. Car, in fine, le Mali appartient à toutes les Maliennes et tous les Maliens»

Source : Le Matin

 

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