Il est évident que nous avons laissé derrière nous une année difficile et hérité d’un monde divisé. Toutefois, il faut aussi reconnaître que les évènements au cours des premiers jours de cette nouvelle année 2025 nous indiquent qu’elle sera plus dangereuse que nous le pensons.
Prédire l’avenir des relations internationales est toujours une entreprise risquée. Toutefois, nous pensons que ce nouveau cycle annuel sera marqué par une instabilité stratégique, des conflits persistants et des tensions géopolitiques accrues. Nos populations sont confrontées à une instabilité géopolitique accrue en raison d’un manque de leadership mondial, les tensions croissantes entre ceux qui se croient les grandes puissances et les conflits potentiels dans certaines des régions. Conséquemment, nous entrons dans une période particulièrement dangereuse de l’histoire de notre planète. Alors que les conflits font rage dans plusieurs régions de notre monde, les pays les plus vulnérables seront confrontés à des crises humanitaires croissantes en cette nouvelle année.
De la guerre civile dévastatrice au Soudan à l’aggravation de la violence au Myanmar et à l’effondrement du gouvernement syrien, cela souligne le besoin urgent d’une attention internationale pour empêcher de nouvelles souffrances et déplacements dans ces régions. Le conflit entre les Forces armées soudanaises (SAF) et les Forces de soutien rapide (RSF) a créé la crise humanitaire et de déplacement la plus vaste et la plus rapide, avec des violations généralisées sur tous les plans et franchissant les lignes rouges que nul humain ne doit dépasser.
et leur destin. Le monde est loin d’être à l’équilibre. Enfin, nous nous posons la question de savoir qui agira pour provoquer le changement positif nécessaire pour résoudre tous ces problèmes évidents.
S’adapter aux dynamiques changeantes tout en restant stable
La paix viendra sûrement un jour, mais seulement grâce à des efforts continus, à la résilience et à une concentration claire sur les objectifs à long terme. Pour l’Afrique, la survie dépend de sa capacité à s’adapter aux dynamiques changeantes tout en maintenant la stabilité intérieure et l’influence régionale en tant que pays non alignés.
Cheick Boucadry Traoré
Président du parti Care
Source : Le Challenger