Accueil NORD DU MALI Paix, Réconciliation … Tamouzokh ou vive la république !

Paix, Réconciliation … Tamouzokh ou vive la république !

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Une nouvelle dynamique se dessine-t-elle dans le processus de paix et de réconciliation au Mali avec le lancement de l’association Tamouzokh, mot Tamasheq signifiant «vivre ensemble» dans la paix ?

Présidée par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou Ag Ilyène, la naissance de l’association Tamouzokh a été portée à la connaissance du public le lundi 3 février au CICB.

Tamouzokh, selon Alhamdou Ag Ilyène, se présente comme un instrument de réconciliation nationale. Son rôle ? Tendre la main. En effet, Tamouzokh s’inscrit ainsi dans une logique de paix et de cohésion sociale. Officiellement, l’association vise à appuyer les initiatives gouvernementales pour la paix et la réconciliation nationale, à promouvoir le dialogue entre les différentes communautés maliennes.

Regroupant des notables communautaires, des cadres de l’État, sa reconnaissance officielle est actée. De surcroit avec la présence en son sein des membres du gouvernement tels que le Ministre des Maliens de l’extérieur Mossa Ag Attaher, le ministre de l’Emploi et de l’Entreprenariat Oumou Sall Seck, le Gouverneur de la région de Kidal, Général El Hadj Gamou !

La paix par le dialogue ? Oui, mais avec qui ?«Nous allons tendre la main à nos compatriotes qui accepteront de revenir dans la République en tant que Maliens» a déclaré Alhamdou Ag Ilyène. Le dialogue se fera avec ceux qui déposeront les armes. De toute évidence, une des recommandations des ANR et du DIM reste de reprendre langue avec les fils qui acceptent de dialoguer.

Suite logique d’une fin !

Il y a un an, l’Accord d’Alger «mourrait de sa belle mort» et le chef de l’Etat a opté pour une paix «Made in Mali». Question de souveraineté. Option à prendre toutefois avec précaution pour éviter d’autres cailloux dans les rangers qu’il faudrait aussi enlever pour mieux repartir.

Ousmane Tangara

Source : Le Challenger

 

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