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Confédération des États du Sahel (AES) : Le Collège des chefs d’État réagit face à l’Algérie

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Dans un communiqué en date du 6 avril 2025, le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta, a rendu public la réaction officielle du Collège des chefs d’États de la Confédération AES qu’il dirige.

À l’annonce par la Dirpa de l’incident survenu la nuit du 31 mars au 1er avril, le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES n’a pas mis de gants pour, dans unpremier temps, regretter la destruction d’un drone des Formes armé.

Le Président de la Transition et Président de la Confédération des États du Sahel (AES), le Général d’armée Assimi Goïta a exprimé l’état d’âme du Collège des Chefs d’État de la Confédération de l’AES avant de rassurer les populations civiles que les Forces de défense et de sécurité demeurent pleinement mobilisées à leurs côtés pour assurer et garantir leur sécurité et défendre l’intégrité de l’espace confédéral.

Algérie.

Le Collège des Chefs d’État de l’AES, d’une part, rappelle au régime algérien que l’éradication du terrorisme demeure une lutte existentielle pour l’AES, d’autre part, exige de lui d’adopter une posture constructive et de contribuer enfin, à la promotion de la paix et de la sécurité dans notre région.

Le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES rappelle qu’en application de sa décision en date du 22 décembre 2024, il a décidé, entre autres mesures, de faire de l’espace confédéral un théâtre unique d’opérations militaires.

Par conséquent, il considère la destruction d’un drone des Formes armées et de sécurité maliennes (Fama), comme étant une agression visant tous les États membres de la Confédération AES et une voie perfide de promouvoir le terrorisme ainsi que de contribuer à la déstabilisation de la région. Cet incident, dira le communiqué, est d’autant plus grave qu’il ressort des conclusions de l’enquête que la destruction du drone a empêché la neutralisation d’un groupe de terroristes qui planifiait des actes terroristes contre l’AES. Une action préméditée du FLA annihilée du reste par des frappes de drones le lendemain de l’incident.

À cet effet, le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES, en réaction, a condamné avec la plus grande énergie cet acte irresponsable du régime algérien, en violation du droit international et à rebours des relations historiques et fraternelles entre les peuples de la Confédération AES et le peuple algérien.

Par conséquent, le Collège des Chefs d’État de l’AES décide de rappeler pour consultations les ambassadeurs des États membres accrédités en Algérie. Et rappelle au régime algérien que l’éradication du terrorisme international demeure une lutte existentielle pour l’AES, au delà d’être une exigence onusienne impérative. Pour prix de ses contre-accusations et d’autres contrevérités concernant cet fâcheux incident, le Collège des Chefs d’État de l’AES exige de l’État algérien d’adopter une posture constructive et de contribuer avec entrain et bonne volonté à la promotion de la paix et de la sécurité dans la région.

En conclusion, le Collège des Chefs d’État de la Confédération AES rassure les populations que les Forces de défense et de sécurité demeurent pleinement mobilisées pour assurer leur sécurité et défendre l’intégrité de.l’espace confédéral.

À ce propos un Notam est émis par le Mali en ces termes : «L’espace aérien du Mali est fermé aux aéronefs immatriculés en Algérie, aéronefs allant en Algérie ou venant d’Algérie, et aéronefs ayant traversé ou venant de l’espace aérien algérien». C’est donc clair comme avertissement aux compagnies que sont Air France sur la ligne Paris-Libreville et TAAG sur la ligne Luanda-Lisbon, qui ont dû faire des détours de vols pour être en conformité avec ledit Notam du ministère des Transports du Mali.

Rédaction

Source : L’Aube

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