Le prêcheur Bandiougou Doumbia a comparu hier lundi 9 mars devant le Tribunal de grande instance de la Commune VI du district de Bamako. Il était poursuivi dans une affaire de propagation des nouvelles portant atteinte à l’intégrité territoriale de la nation et 3 autres chefs d’accusation dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux. Au terme des débats qui ont duré plusieurs heures, le prêcheur a été condamné à 2 ans de prison ferme.
En effet, le prêcheur était visé par 4 chefs d’accusations : propagation des nouvelles portant atteinte à l’unité de la nation et crédit de l’Etat, offense au chef de l’Etat, menace, trouble grave à l’ordre public.
Les faits remontent au 16 février dernier où le prêcheur Bandiougou au cours d’un meeting organisé par les déguerpis de N’Tabacoro s’est attaqué vulgairement au chef de l’Etat et sa famille dans une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux.
Dans la même vidéo, Bandiougou Doumbia déclare son allégeance aux chefs terroristes Amadou Kouffa et Iyad Ag Ghali et appelle ainsi ses disciples à la confection des cocktails Molotov pour s’attaquer aux symboles de l’Etat, au chef de l’Etat et à sa famille.
Au lendemain de cette sortie monstrueuse, il avait été arrêté par la Brigade d’investigation judicaire et incarcéré à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA).
Comparu à la barre hier 9 mars 2020, le prêcheur qui n’est pas à sa première balle d’essai n’a pas reconnu les faits qui lui ont été reprochés.
Au terme des débats qui ont duré plusieurs heures, le prévenu Bandiougou Doumbia a été condamné à 2 ans de prison ferme, malgré la clémence demandée par les avocats de la défense.
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