Depuis 2015, l’Association des jeunes pour la valorisation du coton (AJVC) se bat pour la valorisation du coton malien. Elle le fait à travers une réflexion stratégique et scientifique par l’entremise de campagnes de formation et de renforcement de capacités des acteurs du secteur, en vue d’impacter leurs productions et leurs revenus.
C’est dans cette dynamique que l’AJVC en partenariat avec le ministère de l’Agriculture a initié la semaine du coton malien sur laquelle elle a organisé vendredi dernier une conférence de presse dans un hôtel de la place.
La semaine du coton malien est une rencontre professionnelle sur la filière coton et sa transformation qui se tient du 12 au 14 mars à Bamako. Elle réunira l’ensemble des acteurs professionnels de la filière et mettra un accent particulier sur l’entreprenariat agricole comme une alternative au chômage des jeunes, à leur exposition aux discours de la radicalisation et de l’extrémisme violent.
Selon le président de l’Association Abdel Rahamane Sy, la semaine du coton malien est un cadre de réflexion professionnelle qui regroupera l’ensemble des acteurs évoluant dans la chaîne de valeur de la filière coton. Pour lui, les recommandations qui vont sortir de ce cadre de réflexion permettront d’orienter et d’accompagner les initiatives du gouvernement dans l’atteinte des objectifs de la transformation locale. Aujourd’hui, le Mali est l’un des maillons essentiels du coton africain. Il est donc important de rehausser le taux de transformation de l’or blanc, de 2 à 15%, et pour cela, il y a toute une chaîne, a expliqué le président de l’AJVC. Les recommandations de la semaine permettront d’orienter le gouvernement dans ses actions.
Dans son intervention, la directrice générale du groupe éléphant vert Mali, Oumou Vanhoorebeke a indiqué que, leur activité est orientée vers la production et la commercialisation des intrants biologiques. Sur la relation qui existe entre éléphant vert et la CMDT, Oumou Vanhoorebeke admettra que son entreprise fournit des intrants aux paysans de la structure d’encadrement. Ces intrants, explique-t-elle, sont utilisés non seulement sur le coton, mais aussi sur les cultures vivrières. Le coton, a estimé Oumou Vanhoorebeke, peut être générateur de beaucoup de valeurs et constitue tout au long de sa chaîne de valeur un moyen efficace de lutte contre le chômage des jeunes. Pour elle, c’est une bonne initiative que les jeunes créent des entreprises ou démarrent avec des micros entreprises pour transformer le coton et suivre les mutations qui sont en train d’être faites sur le march
Source : L’ESSOR