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Mamadu Diarassouba, député élu à Dioïla : «La plus grande œuvre de la 3e République, c’est la décentralisation»

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Dimanche 19 février, Mamadou Diarassouba, député élu dans le cercle de Dioïla, était face aux habitants de sa circonscription électorale. La décentralisation, a-t-il fait savoir, c’est la plus grande œuvre du Mali démocratique. L’élu et 4 autres députés étaient partis expliquer les dernières lois adoptées par l’Assemblée nationale du Mali.

Et l’honorable Diarassouba d’expliquer à une foule intéressée que la révision du code électoral vise à améliorer la décentralisation. Des milliers d’écoles, de centres de santé et d’emplois ont été créés grâce à la décentralisation. « Il y a aujourd’hui 57 mille fonctionnaires dans les collectivités territoriales qui ont besoin d’un statut ; c’est pourquoi la Direction nationale des collectivités territoriales a été créée», a affirmé Cheick Fantamady Traoré, l’un des 5 députés de Dioïla.

Mais il n’y avait pas que le statut des fonctionnaires des collectivités territoriales au menu des discussions. La décentralisation des recrutements dans l’armée a été aussi longuement évoquée, les députés ayant expliqué comment ils ont soutenu l’idée de recruter les militaires jusqu’au plus près des villages. Dans la région de Koulikoro, plus de 800 jeunes seront ainsi recrutés selon un principe donnant plus de chance aux jeunes issus des localités reculées.

Il a été aussi question du projet de loi relative à des prêts concessionnaires pour la fourniture de l’eau potable à la ville de Bamako. Bakary Fomba était aussi l’un des 5 Samouraïs. L’élu originaire de Massigui, a présenté ce projet de loi et 3 autres. La population de Dioïla a surtout été attentive au projet de loi donnant les moyens à l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et l’électrification rurale (AMADER) de produire de l’énergie hybride moins chère. Dans la zone, plusieurs villages attendent d’être éclairés par l’AMADER dont la production encore basée sur les sources fossiles a un prix bien au-dessus des moyens de la plupart des habitants.

Dioïla attend également beaucoup de la loi sur le partenariat public-privé, ne serait-ce que pour construire le stade omnisport ou encore les locaux de l’Institut de formation des maitres (IFM); des œuvres que la population appelle de tous ses vœux. Et que dire de la loi de finance 2017? Yiri Keita, l’un des élus de la localité, a particulièrement détaillé les 50 chantiers de construction de route devant sa base qui ne rêve que de voir l’axe Dioïla Massigui en bitume.

En fin, l’une des lois ayant fait réagir les habitants de Dioïla est celle relative au quota de 30 % réservé aux femmes. Pour Mariam Traoré, la présidente des femmes de Dioïla, le quota n’a pas été respecté lorsqu’il s’est agit de former les bureaux communaux. Pourtant, les listes de candidature étaient conformes au quota.

Soumaila T. Diarra

Source: Le Républicain

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