Clément Dembélé a été arrêté dans des conditions qui diffèrent selon ses partisans et les services de sécurité.
De notre correspondant à Bamako,
Depuis vendredi, ses propres n’ont pas pu lui rendre visite. Une cellule de crise a été installée pour réclamer sa libération, au moment où les mêmes services de sécurité du Mali estiment qu’il a voulu déstabiliser l’État, ce que démentent également ses partisans.
Dans un communiqué, la plateforme de lutte contre la corruption et le chômage (PCC) affirme que son président a été littéralement enlevé à Bamako par des hommes cagoulés. Ils auraient opéré à bord de deux véhicules en plein jour.
Faux, répond un responsable des services de sécurité du Mali. Clément Dembélé a été officiellement arrêté, non enlevé. Ensuite, poursuit la même source, « il a appelé à la déstabilisation des institutions de la République ».
Très actif
La cellule de crise créée pour réclamer sa libération dément. « Les rumeurs et informations disent qu’on lui reproche en particulier une intervention vendredi. Or, il est clair que dans ce qui est dit dans ce document, il n’y a aucun mot, aucune expression, qui pousse à la révolte », défend Michel Désert, membre de cette cellule….
Source: RFI